Les prothèses totales de la hanche et du genou, ne sont pas uniquement des « bouts de plastiques » qu’on implante. Elles ont un mécanisme, une durée de vie et des facteurs qui peuvent les « émousser », ce qui pourrait conduire à leur reprise ou remplacement.
C’est dans cette optique et sous ce thème que s’est déroulé du 3 au 5 du mois en cours, au Bay Hôtel (anciennement hôtel Sheraton) à Oran, le 3ème Congrès de la Société algérienne de chirurgie du genou, de la hanche et de l’arthroscopie (SAGHA)
En effet, plusieurs experts en orthopédie issus de divers horizons, se sont succédé afin d’expliquer le processus de « vie » des prothèses totales et les précautions d’usage à respecter los d’une « reprise » en cas de dysfonctionnement.
La durée de vie d’une prothèse totale (ou de première intention) de la hanche (PTH) ou du genou dépend de sa qualité, de la qualité de l’intervention chirurgicale ainsi que d’autres paramètres liés à une série de mesures que le patient doit respecter après la chirurgie, a indiqué Pr Mohamed Medjahed, président du Congrès.
« Les prothèses ont toutes une durée de vie, qui peut être longue ou courte, selon divers paramètres, ce qui fait qu’elles sont appelées, tôt ou tard, à être reprises et changées », at-il expliqué.
Et d’ajouter « Une prothèse totale de la hanche ou du genou peut durer une trentaine d’années comme elle peut durer à peine dix, sans parler des prothèses ratées qui doivent être reprises peu de temps après l’intervention ».
Plusieurs experts algériens dont le Pr Yakoubi Mustapha, chef de service d’orthopédie et de traumatologie à l’EHS Ben Aknoun, qui a insisté dans son, intervention un sur la nécessité d’Impliquer d’autres services pour répondre aux grands besoins des prothèses.
Des spécialistes Tunisiens et Français notamment le Dr Patrick Djian, chirurgien orthopédiste à Paris et membre de la société française de l’Arthroscopie ainsi que le Pr Christophe Trojani oorthopédiste et ttraumatologue spécialiste de la chirurgie du genou et de la hanche, qui étaient totalement ébahis par le haut niveau de compétence de l’orthopédie algérienne et la maitrise constaté chez nos médecins.
Afin de mettre à jour la formation continue, plusieurs thématiques autour de la reprise des prothèses ont étaient abordés au cours des trois jours de ce congrès, comme » les nouveaux matériaux impliqués dans la reprise de la PTH ainsi que sa planification « , « l’équilibre lombo-pelvien et échec de la prothèse totale de la hanche », « reprise totale du genou : aspects techniques en dix étapes », « profil clinique et fonctionnel des gonarthrosiques opérés par prothèse totale du genou ».
L’arthroscopie était également le sujet de plusieurs interventions, notamment « ses Intérêts dans les ostéotomies tibiales hautes », « Intérêt de l’enseignement de la chirurgie arthroscopique », « l’introduction a l’arthroscopie blanche : Analyse de 407 cas d’arthroscopies pour lésions méniscales ».
C.K