Le règne de la famille Bango au Gabon tire-t-il à sa fin? C’est la question qui est sur toutes les lèvres ce mercredi 30 août, après le coup d’Etat initié par un groupe de militaires.
En effet, et suite aux élections présidentielles organisées le 26 du mois en cours, le clan d’Ali Bango, au pouvoir depuis 2009, succédant à son père Omar. briguerait un troisième mandat à la tête du pays, des militaires ont annoncé ce matin à la télévision publique gabonaise que « les élections générales du 26 août 2023 ainsi que les résultats tronqués sont annulée », rapporte l’AFP.
La même source indique que parmi les « putschistes », se trouvent la Garde républicaine (GR), la garde prétorienne de la présidence, ainsi que des soldats de l’armée régulière et des policiers.
Dans la foulée, un manifeste a été lu par l’un des leaders de cette rébellion, dans lequel il est mentionné que « toutes les institutions de la République sont dissoutes, le gouvernement, le Sénat, l’Assemblée nationale, la Cour constitutionnelle », annoncent les putschistes.
Ces derniers, ont également appelé la population « au calme » et « sérénité », tout en affirmant leur « attachement au respect des engagements du Gabon à l’égard de la communauté internationale ».
Pendant cette déclaration, des journalistes de l’AFP ont entendu des tirs d’armes automatiques à Libreville. Quelques heures plus tard, Internet a été rétabli dans le pays, trois jours après avoir été coupé par le gouvernement qui invoquait des risques de violences le jour de la présidentielle.
R.B/Agence