Par La Rédaction
Le contrôleur budgétaire de la commune de Tamanrasset continue de faire parler de lui. Déjà dénoncé en septembre 2023 par le wali de Tamanrasset pour avoir entravé l’opération de numérisation des domaines nationaux et pour avoir « squatté » le siège de la direction régionale des domaines nationaux pendant plusieurs mois, ce responsable « récidiviste » a une fois de plus violé les lois de la République et défié la justice locale pour imposer son diktat et persécuter notre collaborateur de presse, Rabah Karèche.
Quand la « voyoucratie » défie la justice!
En effet, victime d’une injustice flagrante en avril 2021, après avoir été condamné à une année d’emprisonnement, (dont 6 mois fermes) pour des articles de presse, Rabah Karèche continue malheureusement de subir des actes répétés de harcèlement moral qui ont clairement affecté ses conditions de travail et porté atteinte à ses droits et à sa dignité.
Cette situation a eu un impact néfaste sur sa santé physique et mentale, compromettant ainsi son avenir professionnel. Bien qu’il ait adressé plusieurs lettres de doléances aux autorités compétentes, dénonçant les nombreux abus dont il est victime, ces correspondances sont restées lettres mortes. Document à l’appui, Rabah Karèche, qui occupe également un poste administratif à l’Ecole pour Enfants Handicapés Auditifs de Tamanrasset (EEHA), accuse ouvertement son responsable hiérarchique et le contrôleur budgétaire de lui avoir délibérément fait subir des injustices continues.
Acharnement et harcèlement continus !
Just-infodz s’engage à éclaircir cette affaire et à révéler la vérité sur ces deux responsables déterminés à persécuter Rabah Karèche pour assouvir leur désir de vengeance.
Initialement, ils ont refusé de se conformer à la décision de la commission des recours de la wilaya, qui avait pourtant annulé toutes les mesures prises arbitrairement contre Rabah Karèche et validé son intégration à partir du 15 novembre 2021.
En outre, Rabah Karèche a été privé de ses arriérés de salaires et de ses primes de rendement. Face à cette injustice de trop, notre collaborateur a saisi le tribunal administratif de la wilaya de Tamanrasset pour faire valoir ses droits, et le juge lui a donné gain de cause. Sauf que dans cette wilaya qui se situe à 2000 Km du Club des pins, certains responsables dont le contrôleur budgétaire de la commune de Tamanrasset ne se soucient guère de l’exécution des jugements de justice, encore moins de leurs formules exécutoires. Grave !
Est-ce qu’une décision de la Justice de la République Algérienne Démocratique et Populaire peut être réduite à un simple torchon sans valeur ? Est-ce qu’un tribunal censé rendre justice au nom du peuple peut être soumis aux caprices et aux ordres d’un simple fonctionnaire de l’administration publique ? À première vue, la réponse semble évidente : bien sûr que non, car personne n’est au-dessus des lois et de la justice.
Cependant, malgré les efforts déployés par l’État et ses diverses institutions pour éliminer le despotisme endémique de certains « responsables irresponsables », il reste encore quelques bureaucrates qui bravent l’État et les institutions de la République, dont la Justice, qui est pourtant son pilier fondamental. Le Directeur de l’EEHA et le Contrôleur budgétaire de la commune de Tamanrasset en sont un exemple éloquent
Un duo au-dessus lois de la République ?
Est-ce que ce duo se considère au-dessus des lois ? vraisemblablement oui, var ces deux fonctionnaires défient ouvertement la justice en refusant, sans la moindre raison valable, de mettre en œuvre la décision judiciaire ordonnant l’annulation de la décision initiale prise avec le feu vert du contrôleur budgétaire, et donc de réintégrer notre confrère à son poste de chef de service administratif de cet établissement à partir du 15 novembre 2021.
Notre collaborateur se croit disposer d’un atout de taille : deux jugements émanant du tribunal administratif de la wilaya de Tamanrasset ordonnant explicitement à l’employeur et au contrôleur en question de réintégrer notre journaliste dans ses fonctions et d’annuler toutes les sanctions qui lui ont été infligées.
« À ma grande surprise, le Contrôleur budgétaire refuse d’exécuter et fait comme bon lui semble. Il a d’abord émis un rejet définitif quant à la prise en charge de mes primes de rendement et salaires non perçu depuis novembre 2021″, affirme Rabah Karèche, tout en précisant que ledit contrôleur « a refusé de me réintégrer au poste supérieur conformément à la formule exécutoire du jugement du tribunal administratif en abusant de son autorité pour imposer une date d’effet contraire à celle du jugement ». Autrement dit, ce contrôleur budgétaire s’essuie littéralement les pieds sur la Justice algérienne.
Une cabale qui dure depuis…trois ans !
Il faut dire que Rabah Kareche, est dans le « collimateur » de l’administration locale depuis ses déboires avec la justice en 2021, à l’époque où il était journaliste au feu quotidien Liberté. Après une suspension arbitraire d’un peu plus de huit mois, une première dans les annales de la fonction publique, il a été finalement réintégré par la commission de recours auprès de wilaya de Tamanrasset, laquelle a décidé d’annuler toutes procédures prises en violation de la réglementation et de valider sa réintégration à partir du 15 novembre 2021.
« Cette décision n’a semble-t-il pas été du goût du directeur ni même de celui du contrôleur budgétaire qui a osé, tenez-vous bien, mettre fin à mes fonctions de chef de service administratif le 06 octobre 2022 avec effet rétroactif, soit à partir du 15 novembre 2021, alors que le directeur en question n’était même pas nommé à ce poste car son installation officielle à la tête de l’EEHA date du 01 juin 2022 », fera remarquer notre confrère, non sans une pointe d’amertume.
La Médiation de la République interpellée !
Face à ces multiples violations, qui semblent relever d’une « voyoucratie » inacceptable, même le Médiateur de la République, instauré par le chef de l’État pour éliminer de telles pratiques que l’on croyait révolues dans la « Nouvelle Algérie », a été sollicité par notre collaborateur via son représentant local et les registres de doléances ouverts au niveau de la wilaya de Tamanrasset.
Cet organisme, qui est normalement dépendant des services de la Présidence de la République, a été saisi dans l’espoir de faire respecter les droits de Rabah Karèche et, par conséquent, de mettre fin à ces abus récurrents. Malheureusement, en vain !
« J’ai signalé ces abus dans les registres de doléances supervisés par le médiateur de la République, exposant les formes d’arbitraire auxquelles je suis constamment confronté, mais malheureusement sans résultat », déplore notre journaliste, tout en soulignant que la direction régionale des budgets a également été saisie à deux reprises, mais sans grand résultat. Le contrôleur mis en cause agit toujours à sa guise et surtout au mépris des lois et de la Justice algérienne.