Raffinerie de pétrole d’Augusta : Un chiffre d’affaires record enregistré

Raffinerie de pétrole d’Augusta : Un chiffre d’affaires record enregistré

Décriée et décrite comme étant une « énorme gabegie » lors de son rachat par le groupe Sonatrach auprès de l’américain ExxonMobil, la raffinerie de pétrole Augusta dans le sud de l’Italie, réalise désormais des profits records.

Des « majors » des hydrocarbures pour clients

En effet et selon le site spécialisé focusicilia.it, la filiale italienne du premier groupe pétrolier à l’échelle du continent, la raffinerie d’Augusta, a atteint en 2022, un chiffre d’affaires estimé à 7,2 milliards d’euros.

Ses performances sont en constantes progression, puisque selon la même source, cette infrastructure construite dans les années 1950, a réalisé un chiffre d’affaires de 2.3 milliards d’euros en 2020 et 4.3 milliards d’euros en 2022. 

Grâce à la bonne santé de cette infrastructure pétrolière, Sonatrach exporte ses produits raffinés dans ses principaux marchés du pourtour méditerranéen, notamment l’Espagne, la France, la Turquie et l’Égypte.

S’agissant de ses principaux clients , on retrouve des « majors » des hydrocarbures, dont BP, Vitol, Gunvor, Lyondell Basell, Sasol, ENI Versalis, Saras, CEPSA, Shell, Naftal, ExxonMobil et Total.

Elle fait « mordre la poussière » à la concurrence

Le même rapport, fait également état des performances de cette raffinerie comparativement à la « concurrence ». Ainsi, la raffinerie algérienne « fait mordre la poussière » à “Isab”, une raffinerie vendue en mai dernier par le groupe russe Lukoil au chypriote GOI Energy.

Isab a réalisé un chiffre d’affaires de plus de 2,5 milliards d’euros l’année dernière, soit deux fois moins que la raffinerie de Sonatrach. Mieux, le groupe maritime Grimaldi avec un chiffre d’affaires de plus de 1,87 milliard d’euros en 2022, est loin derrière.

Concernant les spécificités techniques de cette raffinerie qu’on disait « bonne pour la casse »,  le groupe Sonatrach Italie, indique qu’elle est équipée à la fois des usines de raffinage primaire et de transformation pour la transformation de produits semi-finis en produits finis, ainsi qu’environ 280 réservoirs pour une capacité totale de stockage d’environ 3 millions de mètres cubes, auxquels s’ajoute une capacité totale de stockage d’environ 140.000 mètres cubes aux trois dépôts de produits pétroliers.

R.B

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