La crise au Soudan s’enlise et le conflit entamé le 15 avril dernier, entre l’armée du général Abdel Fattah Al-Bourhane aux paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), dirigés par le général Mohammed Hamdan Daglo, a fait selon les dernières estimation plus de 9500 morts et 7.1 millions de déplacés.
Afin de trouver de trouver une issue favorable à la guerre civile au Soudan, le Secrétaire général de l’Organisation des nations unies (ONU), M. Antanio Guetress, vient de nommer un diplomate des plus chevronnés en la personne de Ramtan Laamara.
En effet, le fin diplomate algérien et prédécesseur de l’actuel chef de la diplomatie algérienne, M.Ahmed Attaf, aura la lourde tâche de ramener à la table des négociations les deux camps aux visions diamétralements opposées.
Il est vrai que depuis la chute de Omar el-Béchir en 2019, le Soudan traverse une délicate transition. Alors que les putschistes s’étaient engagés à organiser des élections libres, la situation s’est compliquée en 2021 avec le coup de force d’Abdel Fattah al-Burhane et de Mohamed Hamdane Daglo.
Depuis, les affrontements tribaux se sont multipliés et les relations entre les deux hommes forts du pays n’ont cessé de se tendre, Hemedti dénonçant, au fil du temps, le coup d’État.
La mission de Ramtan Lamamra s’annonce des plus ardues afin, en premier lieu, obtenir un cessez-le-feu le feu entre les deux factions rivales, et ensuite négocier une sortie de crise et entamer la reconstruction du Soudan, un pays laminé par sept mois de guerre fratricide.
R.B
