Par RAMDANE BOURAHLA
L’Algérie compte bien rattraper son retard accumulé des années durant dans le secteur de la recherche spatiale.
C’est en effet un créneau qui a été pratiquement délaissé par l’Etat et relégué au deuxième, voire troisième plan, et ce, en dépit de son importance cruciale.
Dans le but de remédier à ce manque de clairvoyance manifeste de la part des autorités de l’époque, les plus hautes autorités du pays, à leur tête le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, ainsi que l’institution militaire, veulent donner à ce segment ses lettres de noblesses.
Tous « les moyens necessaires » accordés
En effet et dans un communiqué de la Présidence de la République, publié ce lundi 12 février, le chef de l’Etat, a décidé lors d’un Conseil restreint, de doter l’Agence Spatiale Algérienne de « tous mes moyens necessaires », afin de permettre à l’Algérie de se hisser au rang des nations leaders dans le domaine spatial.
Ainsi et pour ce faire, le document du Palais d’El-Mouradia, précise que le président Tebboune, a instruit les divers acteurs associés à ce dossier, de doter l’Asal » des dernières technologies spatiales », et ce, en « harmonie avec les avancées technologiques », tout en assurant au passage qu’il faudrait absolument » mobiliser les ressources financières et humaines qualifiées », issues des instituts supérieurs de mathématiques et de l’École supérieure d’intelligence artificielle.
Un « plan global » à l’étude
Pour rappel, le 11 décembre dernier, les ministres des Télécommunications, celui de la Communication et aussi des Start-up, ont évoqué l’éventualité de la construction et la mise sur orbite d’un second satellite destiné aux télécommunications, notamment pour délivrer de l’internet haut débit, à la manière de Starlink.
À cette occasion, le ministre Postes et des Télécommunications, M. Karim Bibi Triki, avait révélé que conformément aux directives du Président de la République, lors du Conseil des Ministres tenu le 15 octobre 2023, « notre département ministériel a été chargé d’élaborer un plan de travail global visant à étudier les modalités d’exploitation technologies satellitaires pour fournir le service Internet, ce sur quoi nous travaillons, et le ministère le fera en coordination avec toutes les parties concernées », avait-t-il annoncé.
R.B