Le ministère des Affaires étrangères vient de réagir, ce jeudi 20 juillet, à la décision de l’entité sioniste de « reconnaître la souveraineté du Maroc sur le territoire du Sahara occidental ».
En effet, le département d’Ahmed Attaf, tout en « prenant acte » de cette démarche de l’Etat hébreu, considère cette dernière comme étant une « violation flagrante du droit international », ainsi que des résolutions du Conseil de sécurité et des règlements de l’Assemblée générale des Nations unies concernant la question du Sahara occidental.
Mieux, le MAE algérien considère cette reconnaissance comme étant « la cohérence des politiques des occupants et leur complicité commune dans la violation des lois internationales et le piétinement du droit légitime du peuple palestinien à établir son État indépendant avec Al-Qods Al-Sharif comme capitale, et du peuple sahraoui à l’autodétermination pleine et entière », est-il mis en exergue.
La diplomatie algérienne, fidèle à ses principes fondateurs, note également que cette démarche de l’entité sioniste « n’est rien d’autre qu’accord biaisé », et « ne peut en aucun cas légitimer l’occupation des terres sahraouies, ni porter atteinte au droit du peuple sahraoui », en dehors des instances onusiennes.
Par ailleurs et pour Mustapha Aït-Mouhoub, journaliste à l’agence de presse nationale APS, spécialiste de la question sahraouie et président du réseau des journalistes qui soutiennent les Sahraouis, contacté par Middle East Eye, l’annonce d’une reconnaissance par Israël de la souveraineté du Maroc sur le territoire disputé du Sahara occidental est un « non-événement ».
R.B