Par Amar Ouramdane
Tout comme chaque début d’année scolaire, le ministère de l’Éducation nationale choisit un thème d’actualité pour accueillir les millions d’élèves dans les trois paliers de l’enseignement allant du primaire jusqu’au secondaire en passant par le moyen.
Ainsi, la tutelle qui a confirmé que le premier jour du retour sur les bancs de l’école est prévu pour ce 22 septembre sur l’ensemble du territoire national a retenu comme thème du traditionnel cours inaugural « la sécurité routière. Dans cette veine, le ministère a déjà exhorté les enseignants à planifier le contenu de leur fiche pédagogique selon l’âge des élèves, des plus petits aux plus grands. Aussi, il est question de sensibiliser les élèves sur le respect du code de la route.
En attendant une matière dédiée
En effet, les enseignants auront à aborder dans leur cours par exemple comment traverser la rue, à lire et comprendre , par ailleurs, la signification des plaques qu’ils rencontrent quotidiennement sur la route en se rendant vers leurs établissements. Le contenu est choisi par rapport au niveau. S’il est vrai que ce choix est déterminant à cause de nombreux accidents enregistrés sur nos routes et qui vont crescendo en dépit des sensibilisations que mènent sans relâche les services de sécurité ( gendarmerie nationale et police national) mais aussi la protection civile, il est attendu comme projeté depuis des années une matière dédiée spécialement à la sécurité routière.
Sécurité routière: L’affaire de tous!
«La sécurité routière est devenue l’affaire de tous. Elle concerne aussi bien les piétons que les conducteurs. C’est pourquoi il est urgent de l’introduire dans les programmes scolaires comme une matière à part entière. Elle doit être évaluée comme tous les autres apprentissages. Il faut préparer l’enfant d’aujourd’hui pour devenir conducteur plus tard. On attend même à ce qu’il y ait un circuit dans la cour où nos enfants rencontreront le code de la route explicite « , estime un enseignant approché à ce sujet. Les parents d’élèves des grandes villes suggèrent que les APC recrutent des jeunes qui organiseront le passage des enfants devant les écoles des grandes agglomérations.
Une vigilance accrue
En tout cas, tout le monde s’accorde à dire que ce volet devrait être convenablement pris en charge non seulement pour limiter les accidents devant les établissements scolaires mais aussi pour que les élèves soient sensibilisés aux dangers de la route au quotidien.
Par ailleurs, il y a lieu de dire que les collectivités locales devraient accorder assez d’importance en renouvelant la peinture des passages pour piétons installés devant les écoles et les plaques interdisant la vitesse.Force est de constater que ces passages ne tiennent pas une semaine après leur traçage.
A.O
