L’Algérie continue d’affirmer sa solidité financière sur la scène africaine et internationale.
Ainsi, en 2025, le pays maintient sa place parmi les trois économies les plus robustes du continent en matière de réserves de change.
L’Algérie dans le Top 3 Africain
En effet, selon le classement des pays par réserves de changes du Global Firepower Index 2025, l’Algérie occupe la deuxième position en Afrique avec plus de 81 milliards de dollars de réserves. Sur le plan mondial, elle se hisse à la 33e place, un rang respectable qui témoigne du retour en force du pays dans un contexte économique mondial particulièrement instable.
Cette performance est le résultat d’une combinaison de facteurs favorables. Bien que l’Algérie repose largement sur ses exportations d’hydrocarbures pour alimenter ses réserves en devises, les réformes politiques et économiques engagées ces dernières années ont permis de consolider ses actifs extérieurs après des phases plus délicates.
La stabilité relative des prix du pétrole et du gaz, l’un des niveaux de dette extérieure les plus faibles au monde, ainsi que le durcissement des règles liées aux importations ont contribué à renforcer la situation financière du pays. Ces efforts conjoints ont permis à l’Algérie de préserver un équilibre appréciable, malgré les fluctuations des marchés internationaux.
Des réserves qui assurent jusqu’à 18 mois d’importations
Il est à rappeler que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avait d’ailleurs souligné en septembre dernier que les réserves de change se situaient à « un niveau acceptable ».
Il avait précisé qu’elles couvraient aujourd’hui entre une année et cinq mois et une année et demie d’importations, une durée remarquable qui confirme la résilience financière du pays. Cette capacité de couverture constitue un signal positif pour les partenaires économiques et renforce la crédibilité de l’Algérie sur la scène internationale.
Un paysage africain contrasté
Sur le continent africain, le classement est dominé par la Libye, première avec plus de 92 milliards de dollars, suivie de l’Algérie, puis de l’Afrique du Sud avec 62,4 milliards de dollars. Le reste du top 10 comprend le Nigeria, le Maroc, l’Égypte, l’Angola, la Tunisie, la Côte d’Ivoire et le Kenya, des pays qui poursuivent diverses stratégies pour renforcer leurs avoirs extérieurs.
Le rapport met également en lumière des disparités marquées entre l’Afrique du Nord et d’autres régions du continent, notamment l’Afrique de l’Ouest et de l’Est, où certains États accentuent leurs efforts pour consolider leurs réserves.
À l’échelle mondiale, les écarts sont tout aussi significatifs. Le podium mondial est dominé par la Chine, forte de plus de 3450 millions de dollars de réserves, suivie du Japon avec 1295 milliards, puis de la Suisse avec 863 milliards de dollars. Dans ce paysage international très concurrentiel, la 33e place occupée par l’Algérie témoigne de la rigueur de ses politiques financières et de la stabilité de son économie.
