Par Amar Ouramdane
Comme annoncé et décidé par le Président de la république M. Abdelmadjid Tebboune, les pensions de retraite seront revalorisées entre 10% et 15% durant ce mois de juin avec effet rétroactif au mois de mai.
C’est ainsi qu’ont été dévoilées dans le journal officiel n° 36 de la RADP toutes les modalités y afférents notamment les taux d’application.
Des augmentations substantielles
En effet et selon ce JO , les moins de 15000 dinars bénéficieront de 15%, 13% pour les retraités dont la pension est comprise entre 13000 et 25000 dinars, 12% entre 25000 dinars et 35000 dinars, 11% pour les pensions entre 35000 et 42500 dinars, 10,75% entre 42500 et 70000 dinars, 10,50 % entre 70000 dinars et 100000 dinars, 10,25 % entre 150000 dinars et tous ceux qui ont leur pension dépasser 150000 dinars gagneront 10% de plus.
Cette augmentation est conséquente comparativement à celle décidée le mois de mai de chaque année où elle est presque insignifiante pour la catégorie la plus vulnérable.
À rappeler que le chef de l’État avait souvent évoqué l’amélioration du pouvoir d’achat des Algériens et des Algériennes non seulement en augmentant conséquemment les salaires des fonctionnaires mais aussi des retraités.
La suppression de l’IRG, l’autre revendication
S’il est vrai que ce geste du président est apprécié à sa juste valeur par les retraités, il n’en demeure pas moins que ces derniers ont souhaité à chaque fois la suppression de l’IRG, une taxe importante touchant les pensions de manière significative. « Nous appelons le Président de la république à trouver un moyen pour supprimer cette axe car nous sommes doublement pénalisés. Nous avons réglé cet IRG durant toute notre carrière. Pourquoi sommes-nous obligés à la verser même lorsque nous sommes en retraite? », s’interrogent les retraités.
D’ailleurs, cette redevance est souvent évoquée dans les commentaires des associations de retraités. À ce sujet, l’actuel secrétaire général de l’UGTA, M. Amar Takdjout, avait répondu dans une intervention donnée à la Radio nationale que la question mérite une réflexion. A quand alors une réponse à cette question lancinante?, se demande-t-on.
A.O