Roc Oil met le cap sur le secteur énergétique algérien

Par K.B

L’Algérie, riche en ressources énergétiques, attire les convoitises des grands groupes pétroliers. Le dernier en date ? Roc Oil, qui s’apprête à faire son entrée sur le marché algérien en rachetant le groupe suédois déjà bien implanté dans le pays, Tethys Oil.

En effet, le groupe australien Roc Oil a lancé une initiative pour acquérir les actions de Tethys Oil. Cette démarche vise à étendre son champ d’action vers « les régions énergétiques d’importance stratégique », selon le communiqué de Roc Oil. La conclusion de la transaction est prévue pour le 25 octobre de cette année.

Quid de la transaction

Concrètement, Roc Oil précise dans son communiqué que « l’acquisition proposée s’inscrit également dans notre stratégie à long terme, qui vise à croître de manière rentable dans les principaux secteurs en amont, à étendre notre présence dans des régions énergétiques d’importance stratégique ».

L’entreprise australienne conditionne cette transaction à l’obtention de « 90% du nombre total d’actions de Tethys, ainsi qu’à la réception de toutes les autorisations, approbations, décisions et autres actions réglementaires, gouvernementales ou similaires nécessaires ».

Des motivations stratégiques

La partie suédoise a recommandé de son coté à ses actionnaires de vendre leurs participations, estimant que c’est la meilleure option pour la société.

L’acquisition de 90% des actions du groupe suédois par le groupe australien, pour une valeur de 185 millions de dollars, s’explique selon Welligence Energy Analytics par « les principaux atouts de la société à Oman, notamment sa participation de 30% dans les blocs 3 et 4 exploités par CC Energy, ainsi que de nombreux intérêts d’exploration. Elle a également récemment signé un protocole d’accord avec la société algérienne Sonatrach ».


Deux gisements aiguisent les convoitises

Pour rappel, en avril dernier, Sonatrach et Tethys Oil AB, ont signé un protocole d’accord pour l’exploitation des gisements d’hydrocarbures dans les zones d’El Hadjira II et Haiad II. L’objectif est de « conclure des contrats d’hydrocarbures dans des zones d’intérêt identifiées sous l’égide de la loi sur les hydrocarbures n°19-13 », selon Sonatrach.

El Hadjira II, se situe entre deux grands gisements pétrolier et gazier, à environ 100 km au nord de Hassi Messaoud et de la zone ouest de Touggourt. El Haiad II est proche des champs pétroliers de Touat, exploités par Eni, dans l’extrême sud-ouest du pays. Le groupe pétrolier australien n’est pas le seul à s’intéresser au marché algérien.

Intérêt croissant pour le marché algérien

En effet, de nombreux acteurs mondiaux manifestent leur intérêt pour l’investissement dans ce secteur en Algérie, qui offre d’importantes opportunités.

L’Algérie bénéficie d’un cadre législatif favorable à l’investissement étranger et dispose d’atouts importants dans le secteur des hydrocarbures. Cette attractivité s’explique par la richesse du sous-sol algérien et par sa position géographique proche d’un marché européen très demandeur.

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