Décision de la CIJ : L'Algérie satisfaite, mais...

Sahara Occidental : L’Algérie dénonce la «félonie» de la France!

Par Ramdane Bourahla

La France, a encore raté une précieuse occasion de faire partie des « grandes Nations ».

Avec son soutien au plan d’autonomie défendu par le Makhzen marocain, la France, comme l’a si bien dit son ex-chef de la diplomatie, du temps de feu Jacques Chirac, M. Dominique de Villepin, reste un « petit pays ».

«Entre puissances coloniales…»

À partir de cet état de fait, l’Algérie, à travers sa diplomatie, a exprimé ses « regrets » et sa « profonde désapprobation », quant à cette décision, laquelle n’honore nullement la prétendue patrie des Droits de l’Homme

En effet et dans un communiqué publié cet après du jeudi 25 juillet 2024, le ministère des affaires étrangères, a soutenu qu’à travers cette prise de position, l’Algérie estime que «les puissances coloniales, anciennes et nouvelles, savent se reconnaître, se comprendre et se rendre des mains secourables », est-indiqué d’emblée.

Un calcul politique douteux et immorale

Dans la foulée, le département d’Ahmed Attaf, ultisera des termes forts pour exprimer sa stupéfianction quant à la décision du gouvernement français, laquelle démontre d’un vil calcul politique, au mépris des règles les plus élémentaire du droit international et plus particulièrement le droit des peuples à choisir entre le liberté et la soumission. « la décision française relève manifestement d’un calcul politique douteux, d’un apriori moralement contestable et de lectures juridiques que rien ne conforte et rien ne justifie», souligne la diplomatie algérienne, qui dit «tirer toutes les conséquences qui découlent de cette décision française » et dont le gouvernement français « assume seul la pleine et entière responsabilité ».

Une décision « malveillante»

Par la suite, l’Algérie toujours via son canal diplomatique officiel, met en surbrillance que cette prise de position honteuse de la France, ne fera qu’accentuer et exacerber les tensions dans la région et ne contribue en rien, dans la mise en place d’une solution de paix et de stabilité entre les peuples.

«Cette décision est d’autant plus contestable et malveillante, car elle émane d’un membre permanent du Conseil de Sécurité sensé agir en conformité avec les décisions de cet organe d’une manière particulière et avec la légalité internationale d’une manière générale », s’indigne l’Algérie.

La France hatise les braises de la violence

Pire et toujours selon le document du ministère des Affaires étrangères,  la décision française vient s’inscrire à contre-courant de ces efforts, dont elle contrarie et entrave le déploiement dans l’intérêt supérieur de la paix, de la stabilité et de la sécurité dans la région. «Alors que la conjoncture actuelle connaît une mobilisation des bonnes volontés au sein des Nations Unies à l’effet de donner un nouveau souffle à la recherche d’un règlement au conflit du Sahara Occidental, la France officielle, nage à contre-courant», est-il en outre mentionné.

L’Algérie tire les conclusions nécessaires

Enfin, la diplomatie algérien retient de la décision française qu’ «elle ne sert absolument pas l’objectif de la paix au Sahara Occidental, qu’elle aide à prolonger une impasse et qu’elle justifie et aide à consolider le fait accompli colonial dans ce territoire », a-t-il soutenu.

« Le Gouvernement algérien tirera toutes les conséquences qui découlent de cette décision française et dont le Gouvernement français assume seul la pleine et entière responsabilité », a conclu le communiqué.

R.B

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