Sahel: Les putschistes de l’AES claquent la porte de la CEDEAO

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Par RAMDANE BOURAHLA

Le Sahel est de nouveau au cœur de l’actualité. Cette fois-ci, ce n’est pas pour une tentative de coup d’Etat, ou un attentat terroriste, mais plutôt pour une action politique “groupée”, des plus ambiguës.

Ainsi et après l’étrange et toutefois prévisible du retrait du Mali des Accords d’Alger, voici désormais les trois pays du Sahel, à savoir le Burkina Faso, le Mali et le Niger, ayant constitués d’Alliance des États du Sahel (AES), lors de la crise du Niger au mois d’août dernier, qui viennent d’annoncer leur retrait avec “effet immédiat” de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).

Ces trois pays, dirigés par des putschistes n’ayant aucune notion de la paix et la stabilité régionale et les conséquences désastreuses qui peuvent résulter d’agissements hasardeux, ont annoncé ce dimanche 28 janvier 2024, le retrait de cette organisation sous régionale, à laquelle, est reprochée de ne “pas avoir porté assistance” à leurs notions.

En effet, les pays qui constituent l’AES, motivent leur retrait par le fait que cette organisation sous régionale, “n’a pas porté assistance à nos Etats dans le cadre de notre lutte existentielle contre le terrorisme et l’insécurité”.

Plus loin, il est reproché à la CEDEAO d’avoir pris “une posture irrationnelle et inacceptable” en imposant des sanctions “illégales et illégitimes”, lors du renversement du président nigérian déchu, Mohamed Bazoum en août dernier.

En conséquence, les militaires au pouvoir dans ces trois pays, disent prendre “toutes leurs responsabilités devant l’histoire” en décidant en “toute souveraineté” du retrait sans délai du Burkina Faso, du Mali et du
Niger de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest.

R.B

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