Par RAMDANE BOURAHLA
Le fléau de la corruption est irrémédiablement enraciné dans les institutions de l’Etat.
Cette fois, l’exemple de cet état de fait nous vient de la wilaya d’Oran, où les services de sécurité viennent de mettre à jour un véritable scandale, où le directeur des Œuvres universitaires (DOU), est directement impliqué.
Ainsi et selon un communiqué du Parquet publié ce jeudi 6 juin 2024, une vaste affaire de corruption impliquant ledit responsable, trois opérateurs économiques (commerçants), ainsi que seize autres agents administratifs, a été mise à nu.
Des ramifications dans trois wilayas
En effet et d’après la même source, suite à des investigations poussées et qui ont touché les directions des œuvres universitaires d’Oran, Djelfa et Mostaganem, les services enquêteurs ont pu établir des faits de corruption et passation de marchés publics douteux, ainsi que des faits d’enrichissement illicites, dans divers marché publics conclus au niveau de ces directions, là où ce responsable et ses complices étaient fonction.
La même source, souligne également qu’en date du 5 juin 2024, les vingt mis en cause ont été déférés devant le Parquet de la wilaya d’Oran, où une information judiciaire a été ouverte contre eux, pour fait de corruption, enrichissement illicite, dans le cadre de passations de marchés publics contraires aux dispositions législatives et réglementaires, abus de pouvoir et dilapidation intentionnelle des fonds publics.
Seize agents administratif placés sous contrôle judiciaire
Après avoir auditionné les prévenus par le juge d’instruction en charge de cette scabreuse affaire, a ordonné le placement en détention provisoire de (04) prévenus, à savoir le désormais ex-DOU d’Oran, ainsi que trois autres commerçants, quant aux seize autres prévenus, ils ont été placés sous contrôle contrôle judiciaire, en attendant les conclusions de l’enquête.
À titre indicatif, le président Tebboune et dans le but d’éradiquer ou du moins l’endiguer, a ordonné la création d’une nouvelle instance chargée de la surveillance et de l’investigation sur les cas d’enrichissement illicite et les signes extérieurs de richesse chez les agents publics, fonctionnaires, responsables politiques ou gestionnaires d’entreprises publiques.
R.B