Le temps où quiconque pouvait «piétiner» la Constitution et l’«arranger» à sa guise semble révolu et le c’est le second personnage de l’État, à savoir le président du Sénat, M.Salah Goudjil qui l’a appris à ses dépens.
Ainsi et selon le média électronique arabophone «alaraby», la Cour constitutionnelle, a mis fin aux «espoirs » de l’actuel président du Conseil de la Nation, de prolonger son mandat, lequel expire en février 2025.
Un «niet» catégorique!
En effet et selon la même source, le Cour constitutionnelle, a rejeté toute prolongation du mandat du président de la Chambre haute du Parlement, au même titre d’un certain nombre de députés, dont le mandat prend fin dans deux mois. La même source, indique que le Cour constitutionnelle, s’est conformée aux dispositions de l’article 122 de la Constitution, dans laquelle elle a confirmé que le mandat d’un membre du Sénat, était limité à six ans et que «nul ne pouvait exercer plus de deux mandats parlementaires distincts dans le temps ou consécutivement», est-il mentionné.
Selon le média précité, la décision a précisé que les dispositions de cet article s’appliquent aux membres actuels, ainsi qu’aux anciens membres qui ont exercé plus d’un mandat avant la publication de la constitution actuelle (2020), ce qui signifie qu’elle inclut le président du Sénat. À titre indicatif, le mandat de Sénateur est limité à une période de six ans et la composition du Conseil de la Nation est renouvelée par moitié tous les trois ans.
