L’ensemble des organisations internationales gouvernementale ou non-gouvernementale, ainsi que celles relevant l’Organisation des Nations Unies, s’accordent sur le désastre humanitaire en cours à Gaza.
Ainsi, ce vendredi 27 octobre, c’est l’Organisation de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), qui s’alarme pour la énième fois au sujet de la catastrophe humanitaire qu’inflige l’entité sioniste aux populations gazaouis.
L’UNRWA dénonce un désastre humanitaire
En effet, Philippe Lazzarini, président de cette instance onusienne, a indiqué que la bande de Gaza, est « au bord du précipice », et ce, à tous les niveaux.
Ainsi et selon l’Unrwa, l’entité sioniste, a littéralement transformé le Territoire palestinien occupé en une véritable « zone de massacre », soumise à des frappes aériennes dévastatrices, coupant l’électricité, l’eau et Internet, et empêchant l’entrée d’aides de première nécessité y compris le carburant et les médicaments.
«La bande de Gaza est au bord d’un désastre, et il y a un risque imminent d’épidémies, et j’ai prévenu il y a quelques jours que nous ne pourrons pas poursuivre le travail humanitaire sans carburant», a déclaré Lazzarini lors d’une conférence de presse.
S’agissant des aides humanitaires qui rentrent à Gaza, l’Unrwa estime qu’elles sont « dérisoires » et « très en deçà » des besoins réels des populations en proie à la famine, les maladies et autres infections.
«Les aides au compte-gouttes arrivées à Ghaza ne feront aucune différence. Nous devons garantir un «cessez-le-feu humanitaire» pour garantir un flux constant d’aides », exhortera M. Lazzarini, tout en déplorant l’assassinat de des membres de cette organisation humanitaire.
« Au moins 57 de nos collègues de l’agence ont été tués, et des milliers d’autres sont exposés au même danger, aux bombardements et aux intimidations», a-t-il expliqué.
« Halte au massacre! »
De son côté, la porte-parole du Haut-Commissariat des droits de l’homme, Ravina Shamdasani, s’est insurgée contre les bombardements visant les civils.
En effet, la représentante du HCR s’est dite très inquiet du sort de la population à Gaza. « Nous sommes préoccupés par le fait que des crimes de guerre soient commis. Nous sommes préoccupés par la punition collective infligée aux Ghazaouis » a-t-elle affirmé.
Et d’ajouter : « Israël doit immédiatement mettre fin aux punitions collectives qu’il impose à tous les habitants de Gaza. Les punitions collectives sont un crime de guerre », a-t-elle affirmé.
Elle a noté que 2,2 millions de personnes coincées à Gaza sont confrontées à une « catastrophe humanitaire ».
À titre indicatif, depuis trois semaines , l’armée sioniste a continué de cibler Gaza avec d’intenses frappes aériennes qui ont détruit des quartiers résidentiels entiers, tuant 7 028 Palestiniens, dont 2 913 enfants, 1 709 femmes et 397 personnes âgées, et blessant 18 484 personnes, en plus d’environ 2 000 personnes qui sont toujours portées disparues sous les décombres.
R.B