Situation à Gaza: Médecins sans frontières sonne l’alarme 

La situation se dégrade davantage à Gaza suite à l’égression de l’armée sioniste. Une agression qui a déjà fait 1354 morts  et 6049 blessés, selon le dernier bilan rapporté l’agence de presse palestinienne (Wafa) citant des sources médicales. Le porte-parole de l’ONG, Médecins sans frontières évoque une « situation vraiment catastrophique ».

L’armée sioniste poursuit ses attaques lancées depuis samedi dernier sur la bande de Gaza. Les bombardements soutenusgagnent en intensité comme le montrent les images publiées sur le net. Les témoignages font état d’une situation tout simplement apocalyptique.

Intervenant sur RTL, le porte-parole de Médecins sans frontières décrit un état des lieux pas du tout reluisant. Il craint d’ailleurs le pire.  

« Les hôpitaux sont débordés par le nombre de blessés quand ils peuvent tourner, parce que nous avons huit structures de santé endommagées ou détruites, qui ne peuvent donc plus tourner », a-t-il indiqué. « On compte au moins dix-huit ambulances détruites », poursuit-il.

L’idéal pour lui «ce serait de pouvoir faire rentrer du personnel spécialisé en urgence qui pourra travailler mieux dans un contexte comme celui-ci », ajoute-t-il.

« Vers une situation de pénurie totale d’eau, d’électricité et de carburant »

En plus des bombardements, la bande de Gaza fait face à « un siège complet» imposé par l’Etat sioniste. Plus d’eau et plus d’électricité dans la région depuis quelques jours. « Il ne reste plus que dix à douze heures d’électricité pour Gaza. On se rend vraiment vers une situation de pénurie totale d’eau, d’électricité et de carburant », souligne le porte-parole de la même ONG.

Les médecins et le personnel médical tentent d’assurer avec les moyens du bord. « Pour fonctionner, les hôpitaux utilisent donc des groupes électrogènes dépendants au carburant qui viennent, eux aussi, également à manquer », souligne Louis Baudoin-Laarman. Affirmant que « le plus grand hôpital de Gaza n’a que trois jours de carburant ».

Le pire n’est donc pas à écarter, selon le porte-parole de MSFqui lance un appel pour réclamer « la fin du blocus et l’ouverture d’un corridor humanitaire ».       M.O.B

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