La situation apocalyptique dans les territoires occupés en Palestine et plus particulièrement à Ghaza, ne cesse de faire réagir la Communauté internationale.
En effet, après le Conseil de sécurité, lequel sous l’impulsion de l’Algérie et deux autres pays, a publié, hier, un communiqué dans lequel il dénonce avec force et vigueur la situation humanitaire à Ghaza, voici que plus de 250 organisations non gouvernementales(ONG), viennent de rendre public, une lettre ouverte, où elles condamnent les exactions commises par l’entité sioniste.
Ainsi et dans ce document consigné par 254 ONG, dont Amnesty International, Médecins sans frontières, Human right watch, pour ne citer que celles-ci, appellent les pays qui soutiennent encore Israël et cautionnent ses crimes de guerre à « cesser d’alimenter la crise à Gaza et à éviter d’exacerber la catastrophe humanitaire et les pertes de vies civiles ».
« Halte au soutien logistique à Israël »
En effet, dans leur missive, ces ONG exhortent et exigent des États qui livrent encore des armes à l’entité criminelle sioniste de « cesser immédiatement » ces aides qui contribuent à accentuer le bilan macabre. « Nous exigeons un cessez-le-feu immédiat et appelons tous les États à mettre fin aux transferts d’armes susceptibles d’être utilisées pour commettre des violations du droit international humanitaire et des droits humains », est-il expressément exigé.
De plus, ces organisations humaines, lancent un appel au Conseil de sécurité de l’ONU, afin de contraindre Israël à stopper « immédiatement » ses crimes à l’endroit des civils. « Le Conseil de sécurité de l’ONU doit assumer sa responsabilité de maintenir la paix et la sécurité mondiales en adoptant des mesures visant à mettre un terme aux transferts d’armes au gouvernement israélien et aux groupes armés palestiniens et à empêcher les transferts d’armes risquant d’être utilisées pour commettre des crimes internationaux, et cela immédiatement ».
Un bilan dramatique relevé
Par ailleurs et dans leur lettre adressé à l’ensemble de la Communauté internationale, ces ONG, dressent un bilan des plus catastrophiques engendré par plus six mois d’un génocide et une extermination de masse de la population palestinienne.Ainsi, il est indiqué que des Palestiniens continuent d’être tués presque chaque jour dans les zones vers lesquelles le gouvernement israélien leur a demandé de fuir.
« Au cours de la première semaine de 2024, une frappe aérienne israélienne a tué 14 personnes – pour la plupart des enfants – près d’une zone désignée par les forces israéliennes comme « zone humanitaire » », est-il précisé.
Plus de 70 % de la population de Gaza, soit environ 1,7 million de personnes, ont été déplacées de force.
« Beaucoup ont suivi les ordres émis par Israël de se déplacer vers le sud et se retrouvent aujourd’hui coincés dans de minuscules zones qui manquent de tout, incapables de permettre la vie humaine, et qui sont devenues un terrain propice à la propagation des maladies », déplorent ces ONG.
R.B