L’Algérie vient de remporter une nouvelle bataille au sein du Conseil de sécurité de l’Organisation des nations unies(ONU), au sujet du désastre humanitaire en cours dans les territoires occupés en Palestine et plus particulièrement à Ghaza.
Ainsi, l’Algérie et deux autres pays, à savoir la Slovénie et la Guyane, ont obtenu de ce Conseil de publier un communiqué officiel concernant les cas de famine enregistrés à Ghaza, où des milliers de personnes, notamment femmes et enfants, meurent quotidiennement du fait de l’embargo humanitaire imposé par l’entité sioniste, mais aussi, sur les cas signalés de maltraitances des travailleurs humanitaires en place à Ghaza.
Les convois humanitaire refoulés
En effet et au sujet des travailleurs humanitaires et les difficultés qu’ils rencontrent dans l’accomplissement de leur mission, le document onusien, souligne que les convois alimentaires qui devraient se diriger particulièrement vers le nord, où 70% de la population est confrontée à des conditions de famine, sont plus susceptibles, voire trois fois plus susceptibles, d’être refusés que tout autre convoi humanitaire transportant d’autres types de produits, est-il dénoncé.
En outre, les trois pays à l’origine de ce communiqué, dont l’Algérie, précise également que l’obligation des parties belligérantes – et, en particulier- Israël en tant que puissance occupante de Ghaza – de faciliter et de garantir l’accès humanitaire ne s’arrête pas à la frontière.
Les ONG prises pour cible
De plus, le document approuvé par consensus, les membres du Conseil de sécurité expriment leur « inquiétude » suite aux frappes sionistes ayant tué, il y a deux semaines, sept membres de l’ONG World Central Kitchen.
« Cette attaque effroyable a porté le nombre d’employés humanitaires tués à Gaza, au cours du conflit, à 224, soit plus de trois fois le nombre d’employés humanitaires tués dans n’importe quel conflit répertorié en une année », lit-on dans le texte.
Entre « soutien total » et « profonde inquiétude
Par ailleurs, les rédacteurs de ce communiqué, ont exprimé leur « total soutien » à la Coordinatrice de l’action humanitaire et de reconstruction pour Gaza, « dans le cadre de la résolution 2720 (2023) » ainsi qu’aux efforts de tous les personnels et des agences de l’ONU dont l’UNRWA (Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient) « qui travaillent pour assurer une assistance humanitaires aux civils à Ghaza », est-il explicitement mentionné.
Dans le même ordre d’idée, le Conseil de sécurité de l’ONU appelle à « la levée immédiate » du blocus sioniste et à faciliter la livraison de l’aide humanitaire.
Le document exhorte également au « respect total » du droit international, du droit humanitaire international et de la législation internationale sur les droits humains, exigeant un cessez-le-feu durable dans la bande de Gaza.
Enfin, les membres du Conseil de sécurité ont réitéré leur « profonde préoccupation » concernant le bilan humain de l’agression sioniste en cours à Gaza, la situation humanitaire catastrophique et la menace d’une famine imminente dans l’enclave palestinienne.
R.B