Le Stade de Douera ( Alger), récemment baptisé du nom d’un des grandes figures de la Révolution, le martyr Ali Ammar dit Ali la Pointe, connaît un énorme retard dans ses travaux de réalisation et hormis un miracle, il ne devrait pas être réceptionné dans les délais fixés, à savoir au printemps prochain.
En effet et selon un communiqué du ministère de l’Habitat, publié ce mardi 9 janvier, le ministre de l’Habitat et l’Urbanisme, M. Tarek Belaribi, a effectué une visite d’inspection au niveau de cette infrastructure sportive et a été » extrêmement déçu » de la cadence des travaux de réalisation.
Ainsi et d’après la même source, le ministre s’en est ouvertement pris à l’entreprise chinoise chargée des travaux, laquelle a été publiques accusée de négligence manifeste » et » non respect » des délais contractuels.
« le ministre a rencontré la Société chinoise de construction (ZCIGC), chargée des travaux d’achèvement du stade, et dont la violation des obligations contractuelles et l’incapacité manifeste à exécuter les travaux qui lui ont été confiés, ont été prouvés », a indiqué le document du département de Tarek Belaribi.
Par conséquent, souligne le même document, M. Belaribi, a instruit les différents responsables du projet, au même titre que l’entreprise réalisatrice de » se ressaisir », sous peine de se voir infliger des sanctions financières et administratives.
Lancés en 2017, pour une enveloppe budgétaire de plus 105 millions, les travaux de ce stade, ont connu moultes rebondissements. Entre arrêts et atermoiements, le stade de Douera, lequel une fois à terme, sera la propriété du Mouloudia Club d’Alger ( MCA), accueillira pas moins de 40 000 spectateurs.
R.B
