Par R.B
Le secteur de l’éducation nationale est ébullition. La raison: le statut particulier des enseignants, lequel est en “stand-by” depuis des mois.
Face à ce «flou» qui entoure ce texte de loi tant attendu par le corps enseignant, les syndicats de l’éducation nationale commencer à s’impatienter et le font savoir.
Ainsi, ce lundi 28 octobre 2024, quatre d’entre eux, à savoir le Cnapeste, Snapest, Madjel et le CELA, ont exprimé leur «ras-le-bol», voire inquiétude quant à ce texte de loi qui tarde à voir le jour.
«Halte à l’exclusion!»
En effet, c’est par le biais d’un communiqué rendu public ce lundi que ces partenaires sociaux, ont manifesté leur mécontentement et leur inquiétude face à la politique de la tutelle, laquelle selon les requérants « tente d’imposer sa vision et faire perdre une nouvelle opportunité pour les enseignants ». Ainsi et d’après le communiqué dont Just-infodz détient une copie, ces organisations syndicales exigent encore et toujours le droit d’avoir accès à une copie du projet du statut particulier. « Nous demandons à être impliqués dans l’enrichissement, la révision et la correction de ce texte qui doit connaitre une refonte en profondeur », est-il mentionné dans ledit document.
Belabed maintient le «suspens»
Par ailleurs, ce quatuor interpelle pour la énième fois le ministre Belabed au sujet de la révision du régime indemnitaire, avec également l’implication des syndicats dans sa préparation et son enrichissement afin de rehausser le statut matériel, moral et social de l’enseignant.« Tout en réitérant leurs disponibilités au dialogue sérieux et à la concertation effective, les syndicats autonomes de l’éducation nationale appellent leurs collègues à être toujours prêts pour soutenir toutes les actions et faire part de leurs revendications », précisent les signataires.
À titre indicatif, le statut particulier des enseignants, devrait être promulgué d’ici la fin de l’année en cours selon les engagements du chef de l’Etat. Or M.Abdelhakim Belabed, évite soigneusement d’aborder ce dossier devant les médias, ni même à impliquer les principaux acteurs de ce dossier cher au Président de la République. Pourtant, il faudrait bien qu’à un moment où un autre, le ministre de l’Éducation nationale prenne son courage à deux mains et s’explique devant l’opinion publique sur les avancées de ce dossier, lequel constitue un engagement du président Tebboune.