Provocations du Makhzen: L'Algérie condamne et menace de "représailles"

Suite aux dernières «menaces» de la France: L’Algérie réplique avec fermeté!

Face aux attaques et «menaces» de la France, notamment en ce qui concerne «la remise en cause» des Accords de 1968 dont le Premier ministre, François Beyrou a fait étalages, la diplomatie algérienne, fidèle à ses traditions reste calme et ne cède nullement à la provocation de la partie française, tout en tenant un langage de fermeté.

Ainsi et dans un communiqué rendu public ce jeudi 27 février 2025, l’Algérie à travers le ministère des Affaires étrangères, deplore «la montée en cadence de l’escalade» des tensions entre les deux pays, tout en rejettent «catégoriquement» les ultimatums et menaces, d’où qu’elles viennent.

Accords de 1968: La réciprocité évoquée

En effet et face à ces menaces, l’Algérie affirme rejeter «catégoriquement les ultimatums et les menaces», tout en assurant que le pays «appliquera une réciprocité stricte et immédiate à toutes les restrictions apportées aux mobilités entre l’Algérie et la France» .

Au sujet des fameux Accords, la diplomatie algérienne, insistera sur le fait que «toute remise en cause de l’Accord de 1968, qui a été au demeurant vidé de toute sa substance, sera suivie de la part de l’Algérie d’une même remise en cause des autres accords et protocoles de même
nature, sans préjudice d’autres mesures que ses intérêts nationaux lui
dicteraient d’adopter», rappellera le département d’Ahmed Attaf.

L’attitude «calme et mesurée» de l’Algérie soulignée

Ensuite, la diplomatie algérienne souligne que «l’Algérie n’a pris l’initiative d’aucune rupture et a laissé la partie française en
assumer seule la responsabilité pleine et entière», a précisé le communiqué des Affaires étrangères.

Le département d’Ahmed Attaf, relevera par la suite que notre pays, a toujours privilégié la «retenue et le calme» dans cette crise. «L’Algérie s’est astreinte au calme, à la mesure et à la retenue. Ce faisant, elle n’avait pour objectif que d’exercer ses droits et d’assumer ses devoirs vis-à-vis de ses ressortissants vivant en France», est-il souligné.

Cette attitude, est-il mentionné, trouve son origine dans le respect de l’Algérie du «droit français, les conventions bilatérales, le droit européen et le droit international», qui sont, est-il mis en surbrillance «tous du côté de l’Algérie, notamment en matière de protection consulaire de ses ressortissants», relève le document du MAE.

Les «abus» de la France relevés

Dans la foulée, la diplomatie algérienne, fait état de «manquements constatés» de la part de la France, aux obligations nationales et internationales, lesquels «sont le fait de la partie française, comme en témoigne le recours abusif et arbitraire aux décisions administratives d’éloignement des ressortissants algériens, les privant de l’usage des voies de droit que leur garantit la législation française elle-même», est-il mis en exergue.

À travers ce communiqué, l’Algérie assure être « attentive à sa position internationale et reste attachée à l’intégralité du corpus juridique régissant les mobilités entre l’Algérie et la France, sans sélectivité et sans détournement de ses vocations, telles qu’elles ont été identifiées conjointement par l’Algérie et la France ».

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