Le processus de transplantation de microbiote vaginal (TMV) a franchi un nouveau pas. En effet et selon la revue spécialisée «cell host & microbe » dans son numéro du 19 juin, indique que ce transfert aux nouveau-nés par exposition aux sécrétions vaginales maternelles, peut aider à inverser les perturbations et troubles immunitaires, métaboliques et neurodéveloppementaux causées par les césariennes. Selon la même source, c’est suite a une étude réalisée sur 76 femmes qui devaient subir une césarienne que les chercheurs, ont établis les bienfaits de ce transfert aux nourrissons. En effet, les conclusions de l’étude ont démontré des bienfaits pour le développement neurologique : les nourrissons ayant bénéficié de la TMV présentaient des scores de développement neurologique significativement plus élevés à 6 mois par rapport à ceux du groupe témoin (nourrissons n’ayant pas bénéficié de la TMV). Cette étude, a également mis en lumière un fait non négligeable : Cette technique de transfert, a entraîné une maturation accélérée du microbiote intestinal chez les nourrissons nés par césarienne. « L’intervention a partiellement normalisé la composition du microbiote intestinal, ressemblant à celle des nourrissons nés par voie vaginale », précise l’étude publié dans ladite revue. Ainsi et contrairement à la transplantation de microbiote fécal (TMF), qui est peu recommandée, la TMV ne compte pas de risques majeurs. De plus, les infirmières accoucheuses et les sage-femmes peuvent être formées facilement tout en respectant les protocoles, souligne « cell host & microbe », puisqu’elle reste une procédure médicale relativement moins risquée et à faible coût.
C.K