Le président tunisien Kais Saeid est en colère contre les responsables de Banque centrale de Tunisie (BCT) et le fais savoir.
En effet, lors de sa visite au siège de cette institution financière du pays , ce vendredi 09 septembre, Kais Saeid a estimé que le BCT « n’a pas joué son rôle », afin d’atténuer la crise économique dans laquelle végète la Tunisie depuis 2019.
Il citera pour exemple les transferts financiers arrivés à la ville de Sfax par courrier tunisien, qui ne s’était élevés qu’à 33 milliards de millimes ( centimes, NDLR) tunisiens.
Une » restructuration » en vue
Ainsi, il ajoute que ce montant n’inclut pas les transactions à transactions à travers la banque, il estime donc que le commis d’analyse financière devrait rechercher la source de ses fonds.
Par ailleurs, Il a souligné l’importance du rôle de la Banque centrale de Tunisie et la nécessité d’élaborer le texte juridique afin que l’institution financière puisse jouer pleinement son rôle.
Le président tunisien a exigé que la Commission d’analyse financière renforce son contrôle sur les fonds que les associations reçoivent de l’extérieur. Le président Kais, a aussi critiqué la loi de 2016 , qui indique « la banque centrale ne peut accorder de facilités au profit du trésor public de l’État, des facilités sous forme de relevés ou de prêts, ni acquérir d’obligations émises par l’État ».
Plusieurs dirigeants de banques suspendus
Dans la foulée, il a critiqué le recours « systématique » aux banques commerciales. « Malheureusement, on a recours aux banques commerciales, qui profitent davantage des intérêts que la banque ».
A titre indicatif, cette visite intervient dans un contexte « trouble », où plusieurs hauts dirigeants de banques ont été suspendus, ainsi que de l’ouverture de plusieurs dossiers d’hommes d’affaires accusés de blanchiment d’argent.
Il convient de noter que des accusations ont été portées contre la Banque centrale, en particulier contre la Commission de transparence et d’analyse financière, pour son incapacité à lutter contre les opérations de blanchiment d’argent et les évasions fiscales.
M.M