Par RAMDANE BOURAHLA
Le complexe Sidérurgique d’El-Hadjar, est destiné à être la « locomotive » de la relance industrielle en Algérie, notamment ferroviaire.
D’ailleurs, le chef de l’Etat, a, à d’innombrables reprises, énormément insisté sur le rôle de cet ex-fleuron de l’industrie nationale.
« Ex », car faudrait il le souligner, ce complexe a perdu de sa superbe ces deux dernières décennies. Il n’était plus que l’ombre de lui même, avec des installations désuètes et une gestion, des plus hasardeuses.
Afin de redorer le blason de ce complexe sidérurgique et lui permettre d’être au diapason de la relance économique et individuelle du pays, l’Etat a décidé d’un vaste plan de restructuration et d’extension dudit complexe, en ne lésinant nullement sur les moyens.
Une extension et des équipements de pointes au programme
En effet et selon le ministre de l’industrie et la production pharmaceutique, Ali Aoun, l’Etat vient de débloquer la conquête de somme de 500 millions d’euros, afin de doter cet édifice public d’installations modernes, à l’instar de haut fourneaux puissants et aussi, procéder à son extension. « Nous avons décidé de la modernisation du complexe d’El-Hadjar, avec un plan de 500 millions d’euros », annonce le ministre à nos confrères de la radio nationale.
Pour rappel, le 3 janvier dernier, le président directeur général du complexe, Karim Boulayoun, a décalé à nos confrères de l’agence officielle APS, la mise en place d’un programme avec des objectifs de production dépassant 600 mille tonnes de matériaux ferreux commercialisables au cours de l’année en cours, après que la production en 2023 ait atteint environ 300 mille tonnes de fer et produits en acier.
R.B