Après le Sénégal, les banques algériennes s’implantent en Mauritanie. En effet, la banque algérienne à Nouakchott, vient de recevoir son agrément auprès de la Banque centrale mauritanienne, a indiqué ce jeudi, le ministre des Finances, Laâziz Faïd. « La banque algérienne en Mauritanie a obtenu, hier (mercredi), l’autorisation de la Banque centrale mauritanienne d’entamer son activité », a indiqué M. Faid lors de l’ouverture d’une Journée d’information organisée par la Caisse nationale d’épargne et de prévoyance (Cnep-Banque), au profit des opérateurs économiques. L’implantation de ces deux banques ( Sénégal et Mauritanie) est le fruit d’un partenariat entre un quatuor de banques publiques algériennes, à savoir la Banque nationale d’Algérie (BNA), le Crédit populaire d’Algérie (CPA), la Banque extérieure d’Algérie (BEA) et la Banque de l’agriculture et du développement rural (Badr). En avril dernier, le même intervenant, avait fait savoir devant les membres du Parlement, que la Banque extérieure d’Algérie suivait « de très près » les démarches pour l’obtention de l’agrément en France, notamment celui lié à la mise en place d’un système d’information chargé de préparer et de déposer la demande d’agrément auprès d’un bureau international. Selon le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, l’ouverture de banques publiques à l’étranger, notamment en Afrique subsaharienne et en France, « revêt un caractère géostratégique pour l’Etat algérien, tant sur le plan politique qu’économique », avait-il indiqué dans ses multiples prises de parole.
R.B