Par RAMDANE BOURAHLA
Annoncé en novembre dernier, le retour effectif du constructeur français Renault, en Algérie se fait attendre.
Pourtant, l’usine implantée à Oued Tlelat, dans la wilaya d’Oran, à l’arrêt depuis plus de quatre ans et laquelle, a été récemment inspectée par le wali d’Oran, en compagnie du représentant du groupe au losange, est fin prête.
Il semblerait que les autorités algériennes, notamment les services du ministère de l’industrie, n’ont pas encore donné leur feu vert. C’est du moins ce qu’a indiqué ce jeudi 25 janvier, le directeur général de Renault Algérie, Hichem Nacer Bey.
Ce dernier, qui s’est exprimé auprès de nos confrères du média en ligne Tout Sur l’Algérie (TSA), a fait savoir que Renault Algérie reprendra ses activités « Une fois que nous aurons obtenu les autorisations » de la part des autorités concernés, tout en assurant au passage que « l’usine est prête pour le démarrage ».
La réponse sèche d’Ali Aoun
Au mois de décembre dernier et plus précisément, lors de l’inauguration de l’usine Fiat de Tafraoui, toujours dans la wilaya d’Oran, le ministre de l’industrie et la production pharmaceutique, s’était exprimé au sujet des constructeurs français, en déclarant d’un ton sec « ils attendront le jour où on décidera ».
Une réponse qui renseigne sur un potentiel désaccord entre les deux parties, notamment la partie française, laquelle aurait refusé de se conformer aux nouvelles exigences de l’Etat, en la matière.
Pour rappel, l’usine d’Oued Tlelat, près d’Oran, inaugurée en grandes pompes en 2014. avait atteint une capacité de production de 72.000 véhicules (Clio, Symbol et Dacia Sandero) en 2017.
Cependant, elle a connu un arrêt brutal, suite à la suspension de l’importation des kits SKD-CKD en 2020, une décision prise par les autorités, car ces kits d’assemblage, avaient littéralement ruiné le Trésor public, pour un résultat très en deçà des attentes.
R.B