Valorisation de la mine de Gara-Djebilet : Le président Tebboune lance le projet

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a procédé ce jeudi 30 novembre, au lancement du projet d’exploitation de la mine de Gara Djebilet, à l’occasion de sa visite d’inspection à la wilaya de Tindouf.

En effet et après avoir reçu les explications fournies par le PDG du groupe public Manadjim El Djazair « Manal », Mohamed Sakhr Harami, le chef de l’Etat, a déclaré que ce jour est  » historique » dans le domaine de l’industrie nationale.

 » Nous avons atteint une étape importante dans la relance de notre industrie avec ce projet stratégique et névralgique pour l’économie nationale », a signifié le président Tebboune.

Le président insiste sur la cadence des travaux

Ainsi et dans ce sens, le chef de l’Etat, a énormément insisté sur la cadence des travaux, lesquels doivent  » à la hauteur » de la dynamique positive que connaît le secteur des mines.

 » Avec l’entrée en exploration de ce gisement, notre pays continuera à se hisser des grandes nations, car il va créer une formidable dynamique sociale et économique », a-t-il mis en exergue.

Il est vrai que le projet de valorisation de la mine de Gara-Djebilet permettra dans ses premières phases d’assurer la matière première pour toute l’industrie sidérurgique en Algérie qui nécessite des quantités considérables.

Une mine créatrice de richesses

L’ Algérie avait importé l’année dernière 1,2 milliards de dollars de matières premières en fer, alors que les investissements en la matière seront parachevés à l’horizon 2025 permettront d’assurer 2 milliards de dollars de matière première.

S’agissant des postes d’emploi que va générer ce projet, M. Harami a assuré qu’il va créer plus de 3000 emploi directs.

Actuellement, la production de Gara Djebilet, est estimée à 3.5 millions de tonnes par an, mais ce chiffre est amené à atteindre graduellement les 15 et millions de tonnes par an, à partir de 2026, date de l’entrée effective de la production.

Certaines estimations, prévoient même une production qui pourrait atteindre les 50 millions de tonnes de fer à l’horizon 2040.

Ramdane Bourahla

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