Dans un contexte marqué par la polémique autour de l’importation des véhicules de moins de trois ans et le récent gel de leur immatriculation, la Direction générale des douanes sort de son silence.
L’institution douanière a choisi de faire la lumière sur ce dossier en dévoilant des données chiffrées qui permettront d’éclairer l’opinion publique sur la réalité de cette mesure qui continue de susciter de vifs débats au sein de la société algérienne.
13 621 véhicules importés en neuf mois
En effet, la Direction régionale des douanes d’Alger-Port a présenté son bilan d’activités ce dimanche lors d’une conférence de presse animée par M. Abdelkader Chibane, chef d’inspection divisionnaire aux régimes particuliers. Lors de cette rencontre, des données importantes concernant les neuf premiers mois de l’année 2024 ont été dévoilées, illustrant les performances et les dynamiques du commerce extérieur algérien.
Parmi les faits marquants, il a été révélé que 13.621 véhicules de moins de trois ans ont été importés et dédouanés durant cette période, contre seulement 5122 pour la même période en 2023, soit une augmentation de 166 %. Cette hausse significative reflète un regain d’activité dans le secteur des importations automobiles. Les droits de douane perçus sur ces véhicules se sont élevés à plus de 6,4 milliards de dinars, un montant qui témoigne de l’ampleur des transactions effectuées dans ce domaine.
Le secteur maritime a vent en poupe
Par ailleurs, le secteur du transport maritime des passagers a également connu une activité soutenue au port d’Alger. Entre janvier et septembre 2024, 196 navires transportant des voyageurs ont été traités, avec un total de 232.868 passagers.
Les douanes ont, par ailleurs, pris en charge 85.235 véhicules de touristes au cours de cette même période. Pour simplifier les procédures douanières, une nouvelle plateforme numérique baptisée ALSASS sera bientôt mise en service. Cette plateforme facilitera l’émission électronique des carnets de passage en douane, visant à réduire les délais d’attente et à améliorer l’efficacité des services douaniers.