Vendredi noir sur les plages du pays ! En effet, les services de la Protection civile indiquent que pas moins de dix cas de noyade avérés et trois personnes disparues ont été recensés à travers le pays.
Dix morts et quatre disparus signalés
Ainsi, dans la wilaya d’Annaba, il est relevé un cas de noyade au niveau de la plage « sable d’or », dans la commune de Chtaïbi. La victime, âgée de 30 ans, a été repêchée à 7h30 du matin.
Dans la wilaya voisine d’El-Taref, un quinquagénaire a été retrouvé noyé à proximité de la plage de Djendel, à un kilomètre à de la commune d’El-Kala, précise le communiqué macabre de la Protection civile.
À l’ouest du pays, plus exactement à Mostaganem, c’est le corps sans vie d’un homme âgé entre 45-50 ans, qui a été retrouvé sur les rivages de la plage interdite à la baignade de Sidi-Mensour, aux environs de 7h20 du matin.
Dans la même wilaya, un homme dont l’âge n’a pas été mentionné a été également retrouvé mort noyé.
Dans wilaya de Boumerdès, un homme de 46 ans, s’est noyé dans la plage dite du « Corsaire », dans la commune de Corso, à trois kilomètres à l’ouest de la ville de Boumerdès.
Enfin, dans la wilaya de Skikda, trois cas noyades ont été enregistrés ce vendredi, quatre autres cas de noyade ont été signalés respectivement à Jijel et Oran.
S’agissant des personnes dont le corps n’a pas été encore repêché des eaux, la wilaya de Bejaïa et plus exactement Souk El-Tennine et Melbou, où trois adolescents âgés de dix ans, sont toujours portés disparus.
A Tigzirt sur mer, dans la wilaya de Tizi-Ouzou, une personne dont l’âge n’a pas été communiqué, est également portée disparue depuis ce matin, soulignent les services de la Protection civile.
69 morts depuis le 1er juin
Dans le même document, les mêmes services font état de 69 cas de noyades, dont 32 au niveau des plages et 37 dans des plans d’eau, depuis le 1er juin.
Selon la même source, la raison principale de ces accidents est « l’imprudence et la nage dans des lieux interdits à la baignade, à savoir : les plages non surveillées, les plans d’eau, ou les bassins, où la baignade représente une mort certaine, outre les maladies que les nageurs peuvent encourir », est-il mis en exergue.
Afin d’éviter que de tels drames ne se reproduisent, un dispositif spécial a été déployé au niveau des plages autorisées à la baignade à travers 14 wilayas côtières, regroupant des agents, des plongeurs, des conducteurs de bateaux pneumatiques ainsi que des médecins au niveau des centres d’oxygénothérapie à haut débit.
R.B
