Par RAMDANE BOURAHLA
L’Algérie, a été la première nation, a avoir appelé la Communauté internationale à saisir la Justice internationale contre les exactions commises par l’entité sioniste. Il est tout à fait logique et adéquat, qu’elle soit l’un des premiers pays à réagir au verdict historique de la Cour internationale de Justice(CIJ), laquelle, a confirmé sans ambages, le génocide orchestré par l’entité sioniste à Ghaza.
En effet et dans un communiqué publié par le ministère des Affaires étrangères, l’Algérie, a tenu à rappeler que cette décision historique de la CIJ est « témoigne de la justesse de l’initiative du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, qui a été le tout premier Chef d’Etat à appeler à une saisine massive des instances juridictionnelles internationales de la multiplicité des crimes réprimés par le Droit international humanitaire perpétrés par les forces d’occupation israéliennes à Ghaza », est-il explicitement souligné.
Le début d’une nouvelle ère
En outre, la diplomatie algérienne, n’a pas caché sa satisfaction vis-à-vis de cette décision historique, tout en présageant d’une nouvelle ère concernant la question palestinienne, puisque «l’Algérie considère que le prononcé de la Cour Internationale de Justice annonce le début de la fin de l’ère de l’impunité dont l’occupation israélienne a longtemps tiré bénéfice pour donner libre cours à son oppression du peuple palestinien et à la répression de l’ensemble de ses droits légitimes ».
Enfin, le département d’Ahmed Attaf, relève que la Mission Permanente d’Algérie auprès des Nations Unies a été instruite par le Président de la République, de demander une réunion du Conseil de Sécurité dans les plus brefs délais, en vue de donner un effet exécutoire au prononcé de la Cour Internationale de Justice sur les mesures provisoires qui s’imposent à l’occupation israéliennes.
R.B