Les velléités de l’entité sioniste en vue d’une extension de ses frontières au Sud-Liban, profitant ainsi de son agression brutale de Ghaza, fait craindre l’embrasement de la région.
En effet, cette ligne de démarcation est protégée par la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies, adoptée en 2006 et laquelle instaure une » zone tampon » entre l’entité sioniste et le Liban.
Or dans le contexte actuel, cette résolution de l’ONU est pratiquement bafouée tous les jours, où des raids de l’armée d’occupation sioniste, cible des zones à forte population, faisant des dizaines de morts.
Ainsi et dans le but de faire respecter cette résolution adoptée à l’unanimité des deux camps, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, s’est dit « préoccupé par les violations de la cessation des hostilités le long de la ligne bleue ».
En effet, Guterres regrette dans un communiqué publié ce dimanche 19 novembre que « les échanges de tirs entre le Hezbollah et d’autres groupes armés non étatiques d’un côté et les Forces de défense israéliennes de l’autre ». Et d’ajouter : « Bien que les échanges de tirs se soient largement limités aux environs immédiats de la ligne bleue, le danger d’une erreur de calcul et d’un conflit plus large reste toujours présent ».
Ces propos interviennent à l’heure où le Liban-Sud, érigé par le Hezbollah en « front de soutien » à la résistance palestinienne dans sa guerre contre l’entité sioniste.
Dans son texte, le chef des Nations unies condamne toutes les violations de la souveraineté libanaise par les survols israéliens ainsi que les violations de la souveraineté d’Israël à partir du Liban.
R.B
