Après 4 saisons passées en Italie du côté du Milan AC, le franco-algérien, Yacine Adli, quitte l’Europe direction l’Arabie Saoudite.
C’est officiel : Yacine Adli met un terme à son aventure européenne pour s’envoler vers l’Arabie saoudite.
Ainsi, le milieu de terrain de 25 ans a signé un contrat de trois saisons avec Al-Shabab, contre un montant estimé à 7 millions d’euros. Formé au Paris Saint-Germain, passé par Bordeaux puis l’AC Milan, Adli s’offre un nouveau défi après une expérience contrastée en Serie A, marquée par un prêt réussi à la Fiorentina la saison passée (35 matchs, 5 buts, 7 passes décisives).
Un parcours européen inachevé
En effet, arrivé en 2021 à Milan en provenance des Girondins de Bordeaux, Adli n’a jamais totalement réussi à s’imposer au sein des Rossoneri. Malgré une saison pleine en 2023-2024 sous Stefano Pioli (33 matchs, 1 but, 2 passes décisives), le milieu offensif n’entrait plus dans les plans du nouvel entraîneur Massimiliano Allegri.
Son prêt à la Fiorentina lui a offert une bouffée d’oxygène et du temps de jeu, mais cela n’a pas suffi à inverser la tendance. Délaissé par la direction lombarde, il a donc choisi d’accepter la proposition d’Al-Shabab, club ambitieux basé à Riyad.
Le choix tricolore au détriment des Verts
Au-delà de son parcours en club, Yacine Adli a souvent fait l’objet d’un débat identitaire. Né à Vitry-sur-Seine de parents algériens, le joueur était éligible pour porter les couleurs des Fennecs. Alors qu’il brillait avec les sélections de jeunes en France, l’Algérie avait tenté de le convaincre de rejoindre son équipe nationale.
Adli avait alors coupé court aux spéculations en réaffirmant son attachement aux Bleus : « Je suis né en France, j’ai grandi ici et mon choix est clair : je veux défendre ce maillot », avait-il déclaré à l’époque. Une prise de position qui avait suscité de nombreuses réactions de l’autre côté de la Méditerranée, certains espérant encore un revirement qu’il n’aura finalement jamais accordé.
L’Arabie saoudite, entre relance et ambition
En s’engageant avec Al-Shabab, Yacine Adli suit la voie tracée par plusieurs internationaux séduits par le projet saoudien, tels que Kingsley Coman (Al-Nassr) ou Théo Hernandez (Al-Hilal) ou encore Riyad Mahrez (Al Ahli). Avec un salaire annuel estimé à 7 millions d’euros, soit près du triple de ses émoluments milanais, l’ancien Bordelais choisit autant la sécurité financière qu’une opportunité de relance.
À seulement 25 ans, il entame un nouveau chapitre d’une carrière encore pleine de promesses, mais qui reste marquée par une frustration : celle de n’avoir jamais confirmé le potentiel aperçu lors de ses débuts en Ligue 1.
