Les relations algéro-françaises pourraient connaître un certain « réchauffement » avec l’élection de Mme Ségolène Royal à la tête l’association France-Algérie (AFA).
Ainsi, le 18 décembre dernier, l’candidate à la présidentielle de 2017 en France, Mme Royal, a pris les rênes de cette association, laquelle s’est toujours distinguée par son profond respect envers l’Algérie, son peuple et ses institutions.
Impulser une nouveau départ
En effet, succédant à M.Arnaud Arnaud Montebourg, Ségolène Royal s’est illustrée au zénith de la crise diplomatique entre la France et l’Algérie, par un discours mesuré vis-à-vis de l’Algérie et ses institutions. Elle a toujours, prôné le dialogue entre les responsables des deux rives de la Méditerranée, tout en vilipendant publiquement les artisanaux de la haine entre les deux nations, notamment le sinistre Bruno Retailleau. Son élection à la tête de l’association intervient dans un contexte marqué par des tensions persistantes dans les relations entre Paris et Alger.
Par ailleurs et selon l’Association France-Algérie, cette nouvelle présidence aura pour objectif de « renforcer » le développement des relations amicales et de la coopération entre Français et Algériens, et de contribuer à l’établissement d’une nouvelle ère de relations fondées sur l’estime et l’amitié entre les deux États et les deux peuples.

