Face à la prolifération de pratiques médicales et esthétiques illégales, le ministère du Commerce intérieur passe à l’action.
Ainsi, lors d’une réunion tenue le 22 avril 2025, le ministre Tayeb Zitouni a annoncé un plan de réorganisation et de contrôle renforcé. Le Conseil national d’éthique médicale, par la voix de son président, salue cette initiative et réaffirme sa volonté de coopérer pour préserver la santé publique.
Cet événement a réuni les principaux responsables du secteur, avec pour objectif de consolider le cadre juridique régissant certaines pratiques à risque.
Les charlatans dans le viseur
En effet, M. Zitouni a souligné la nécessité d’élargir le champ de surveillance aux actes médicaux et paramédicaux pratiqués en dehors du cadre légal, notamment dans des établissements tels que les salons de coiffure, les instituts de beauté ou les centres de soins corporels. Il a notamment alerté sur les interventions effectuées par des individus non qualifiés, y compris dans le domaine sensible des implants dentaires.
Face à ce constat, le ministre a appelé à une réorganisation rigoureuse de ces activités en concertation avec les secteurs concernés. Il a insisté sur l’importance d’instaurer un encadrement juridique clair et cohérent, visant à protéger la santé des citoyens et à renforcer la régulation des pratiques professionnelles dans le respect des normes établies.
Le Conseil d’éthique applaudit
En réponse à ces mesures, le président du Conseil national d’éthique médicale, M. Dib Mohamed Reda, a exprimé son plein soutien aux décisions prises par M. Tayeb Zitouni. Il a salué la prise de conscience des autorités face à la gravité des dérives observées dans certaines pratiques non encadrées, qui représentent un réel danger pour la santé publique.
Par ailleurs, il a réaffirmé la disponibilité totale du Conseil national d’éthique médicale à collaborer activement avec le ministère du Commerce intérieur ainsi qu’avec l’ensemble des organismes compétents. Il a souligné l’importance de promouvoir une pratique professionnelle responsable, fondée sur la compétence, la légitimité et l’éthique.
En somme, cette dynamique de coopération interinstitutionnelle constitue une avancée significative vers la protection des consommateurs et la consolidation de la confiance des citoyens dans les institutions de l’État. Elle traduit une volonté commune de lutter contre les pratiques illégales et de garantir un environnement professionnel sûr et encadré.

