Mercredi dernier à Bouira, le Cour de Justice locale, a abrité une journée d’études et de sensibilisation consacrée à la lutte contre la triche aux examens, réunissant magistrats et responsables du secteur éducatif.
Ainsi et à cette occasion, le Procureur général (PG), M. Bendaas Fayçal, a souligné que le législateur, a criminalisé l’atteinte aux examens et aux concours. “en cas de tricherie, le fraudeur écopera d’une sanction de 1 à 3 ans de prison et une amende de 100.000 à 300.000 DA”, a-t-il fait savoir.
En outre et d’après le même intervenant, l’article 253 bis 7 du Code pénal, stipule que « la peine est l’emprisonnement de cinq (5) ans à dix (10) ans et une amende de 500.000 DA à 1.000.000 DA”, si les actes mentionnés à l’article 253 bis 6 sont commis par: les personnes chargées de préparer, d’organiser, d’encadrer ou de superviser les examens et les concours, un groupe de personnes, l’utilisation d’un système de traitement automatisé des données, l’utilisation des moyens de communication à distance.
En effet et selon les intervenants à cette journée d’études et de sensibilisation, le nombre de fraudes ait diminué l’année passée par rapport à l’année précédente à Bouira, néanmoins et d’après le directeur de l’éducation de Bouira, la vigilance reste de mise, car, a-t-il souligné, il est primordial de préserver la crédibilité des examens en renforçant les sanctions.
Pour ce faire, une cellule de veille est activée à chaque veille d’examen au niveau de chaque Cour de justice du pays, où les candidats surpris en flagrant délit de triche ont été présentés en comparution immédiate devant le procureur.
Enfin, M. Bendaas, a invité tous les acteurs à « faire preuve d’un haut sens de responsabilité afin d’assurer le succès de ces examens et leur tenue dans la sérénité », comme il a exhorté les citoyens et les organisations de la société civile, notamment les associations des parents d’élèves à « dénoncer tout suspect aux parquets de la République