En dépit des appels répétés concernant l’étiquetage de marchandises, certains commerçants continuent de faire fit de cette obligation. Face à cette « résistance », le ministère du Commerce intérieur sort « le bâton » à l’égard des commerçants réfractaires.
Ainsi, le cadre de ses efforts continus pour promouvoir la transparence dans les transactions commerciales et protéger les droits des consommateurs, le ministère du Commerce intérieur et de la Régulation du marché national a annoncé le lancement d’une campagne nationale de sensibilisation sur l’affichage des prix, placée sous le slogan : « À chaque produit son prix ».
Un « droit fondamental » du consommateur
En effet et selon un communiqué officiel, cette initiative s’inscrit dans une stratégie globale visant à instaurer une culture de transparence, garantir une concurrence loyale, et rééquilibrer les relations commerciales entre vendeurs et consommateurs. L’objectif est clair : permettre aux citoyens de faire des choix d’achat éclairés, en leur assurant un accès “direct et lisible” aux prix des produits et services proposés. Le ministère rappelle que l’affichage des prix constitue un droit fondamental du consommateur et une obligation légale pour tous les commerçants, conformément aux dispositions de la loi n°04-02 du 23 juin 2004 relative aux pratiques commerciales.
Prix non affichés ? Amende garantie !
Ce texte oblige l’ensemble des opérateurs économiques à afficher de manière visible et lisible les prix des produits ou services, que ce soit dans les commerces physiques, les marchés ou encore sur les plateformes de vente en ligne.
La campagne vise également à lutter contre les pratiques illicites, telles que la spéculation ou la fraude sur les prix, en renforçant les mécanismes de contrôle et en sensibilisant les professionnels aux sanctions encourues.
En effet, le non-respect de l’obligation d’affichage expose les contrevenants à des amendes financières, avec un renforcement des peines en cas de récidive ou de manipulation délibérée des prix.
À travers cette campagne, le ministère entend envoyer un message fort : la transparence tarifaire n’est pas une option, mais un devoir, au service d’un marché plus équitable et d’un consommateur mieux informé.