UE ALG

Accord Algérie-UE : Les précisions de Tebboune

La révision de l’Accord d’association entre Algérie et l’Union européenne (UE), a été abordée ce dimanche 26 janvier 2025, par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, lors d’un Conseil des ministres dédié à plusieurs dossiers.

Ainsi, cet accord lequel date d’une vingtaine d’années, est extrêmement désavantageux pour l’Algérie, puisque l’Algérie de 2005, n’est pas celle de 2025, où une économie diversifiée et viable s’est mise en place, le tout accompagné d’une dynamique industrielle quasi inexistante à l’époque. C’est dans ce sens que le chef de l’État, a tenu à apporter des « éclaircissements » quant à la révision de cet accord. 

Réalité économique 

En effet, le communiqué de la Présidence de la République, souligne que le président Tebboune, a fait savoir cette démarche de révision est « dictée » par des données économiques « réalistes ». « Depuis son entrée en vigueur en 2005, les exportations de l’Algérie étaient essentiellement basées sur les hydrocarbures, alors qu’aujourd’hui nos exportations hors hydrocarbures se sont diversifiées et élargies, notamment dans le domaine de la production agricole, des minéraux, du ciment, des produits alimentaires et autres », a relevé le chef de l’État.  

Ce dernier, a également affirmé que « la révision de l’accord avec l’Union européenne n’est pas due à un conflit, mais plutôt en soutien aux bonnes relations entre l’Algérie et l’Union européenne en tant que partenaire économique, basées sur le principe gagnant-gagnant ». Cette précision est de taille, puisque certaines voix malintentionnées, avaient voulu véhiculer l’idée absurde que l’Algérie souhaitait réviser cet accord par pure « volonté politique ». 

Importation : Tebboune remet les pendules à l’heure

Par ailleurs, le président Tebboune, a également tenu à remettre les « pendules à l’heure », au sujet d’une supposée interdiction d’importation des produits de consommation. Ainsi, Abdelmadjid Tebboune, a encore une fois réitéré que l’Algérie « n’a jamais interdit les importations dans aucun domaine », a-t-il assuré. Néanmoins, le président de la République, a tenu à préciser que des « restrictions » et non des interdictions ont été mis en place, pour les produits fabriqués localement et dont le volume de production répond aux besoins du marché national. L’objectif affiché est de rationaliser et d’organiser les importations selon les branches et de freiner les tentatives répétées de spéculation sur les produits importés tels que les pièces détachées, pour lesquels aucune décision n’a été émise pour interdire leur importation et qui sont ouvertes à ce jour. 

Enfin, le président de la République, précise la même source, a donné des « instructions fermes » au gouvernement, afin de faire face aux tentatives d’« entacher l’image de l’Algérie » auprès des marques internationales, et ce, en facilitant et en encourageant l’investissement, notamment des jeunes, dans la commercialisation des marques mondiales qui sont populaires dans les grands espaces commerciaux. 

One thought on “Accord Algérie-UE : Les précisions de Tebboune

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Follow by Email
WhatsApp
FbMessenger