Dominique de Villepin est au cœur d’un lynchage médiatique orchestré par la » Communauté organisée » de France.
En effet, l’ancien chef de la diplomatie française, sous feu Jacques Chirac, est accusé de la pire des injures et anathèmes en hexagone, à savoir être antisémite.
Ainsi, suite à ses propos sur le plateau de Quotidien, l’émission de Talk- Show animée par Yann Barthès, où il avait pointé du doigt » la main mise » de l’argent sur les médias et la culture, l’ancien Premier ministre, est pris pour cible par le puissant lobby sioniste. « La domination financière sur les médias et sur le monde de l’art, de la musique, pèse lourd », a-t-il déclaré vendredi dernier.
Il n’en fallait pas plus pour que l’homme qui avait dit « NON » à l’invasion de l’Irak en 2023, se fasse traîner dans la boue par les médias hexagonaux inféodés aux lobbies sionistes, à leur tête BFM TV et LCI respectivement les propriétés de Patrick Drahi (pro sioniste notoire) et Vincent Bolloré, proche de l’extrême droite française.
» la critique ne mène pas à l’antisémitisme »
Hier, dimanche 26 novembre, Dominique de Villepin qui était invité de LCI dimanche, a répondu à ses accusateurs, d’un ton à la fois sarcastique, méprisant mais empreint d’un élégance et diplomatie, dont il a le secret. « À force de vouloir limiter la capacité que l’on a à s’exprimer, à force de traquer toutes les formes de pensée, on devient un très petit pays », a-t-il lâché.
En langage moins épuré et aseptisé, de Villepin dénonce la bassesse dans laquelle s’est fourvoyée la France à travers sa politique » pro sioniste » à outrance.
Poursuivant sur sa lancée, celui que Nicolas Sarkozy voulait » accrocher à un croc de boucher », a rétorqué « Tous les chemins mènent à Rome mais tous les chemins de la critique ne mènent pas à l’antisémitisme »,
Ajoutant « On peut critiquer les États-Unis sans être forcément antisémite. On peut critiquer le sionisme messianique d’une partie du gouvernement israélien sans être antisémite. On peut soutenir l’idée de justice pour le peuple palestinien sans être antisémite », souligne l’ancien Premier ministre français.
Un ras-le-bol généralisé
C’est un Dominique de Villepin très inspiré qui était au micro de LCI, puisque pour se défendre des accusations dont il fait l’objet de la part de la » Communauté organisée » fortement enracinée en France, il citera l’exemple de la » fronde » menée par des élus démocrates aux États-Unis.
« Au sein du parti démocrate, qui n’est pas connu pour son antisémitisme, il y a une fronde générationnelle et politique majeure qui est en train de se produire par rapport à Israël », explique-t-il. Selon l’ex-dirigeant, il est possible de « mettre en cause un système économique, culturel, financier » sans pour autant nourrir une haine vis-à-vis des juifs.
Là où il était invité, ce diplomate de renom, a fustigé la position officielle de la France quant à l’épuration ethnique de Ghaza « Il est totalement inadmissible que la France, la patrie des Droits de l’homme, puisse soutenir et cautionner les crimes d’Israël sur les civils de la bande de Ghaza », a-t-il déclaré sur le plateau de la radio RMC, tout en jugeant l’agression sioniste « ni ciblée ni proportionnée ». Un homme de la race des » Justes ».
Ramdane Bourahla