Dans une déclaration faite à nos confères du Jeune indépendant, l’ancienne présidente du Brésil et actuelle directrice de la Nouvelle Banque de développement des BRICS (NDB), Mme Dilma Roussef, s’est dit « favorable » à l’adhésion de l’Algérie au groupe BRICS, regroupant le Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud.
En effet, Mme Roussef, a fait l’éloge de l’Algérie et son potentiel économique, géographique et démographique, en notant que notre pays recèle de « grands potentiels naturel et humain dont dispose l’Algérie, en plus de sa position géographique stratégique», a-t-elle souligné.
Et d’affirmer que pour le groupe BRICS, l’Algérie est « une puissance économique ». « Il est très important pour nous d’avoir l’Algérie comme membre au sein de notre groupe, qui constitue une puissance économique structuré et voulant s’élargir sur d’autres partenaires».
La directrice de la NDB, confirmera en outre que la demande de l’Algérie, formulée en novembre 2022, sera examinée lors de la prochaine réunion du groupe prévue en août à Johannesburg en Afrique du Sud.
Mme Dilma Roussef, a également tenu à saluer l’annonce faite par le président de la république Abdelmadjid Tebboune de déposer 1,5 milliard de dollars au sein de la NDB.
La volonté exprimée par directrice de la Nouvelle Banque de développement des BRICS de voir l’Algérie intégrer ce conglomérat de pays émergeant, intervient dans un contexte assez délicat, où l’Ide et le Brésil justement, ont fait part de leur « hésitation » quant à l’ouverture du BRICS à de nouveau membres.
Cependant, l’Algérie affiche une santé économique rarement connue, ce qui pourrait jouer en sa faveur lors du prochain Sommet des BRICS, qui doit se tenir du 22 au 24 août à Johannesburg.
R.B