Le président la République, M. Abdelmadjid Tebboune a apporté des « éclaircissements » quant à l’adhésion de l’Algérie au conglomérat du groupe BRICS, lequel est composé du Brésil, Russie, Inde Chine et Afrique du Sud.
Ainsi et selon le chef de l’Etat, les critères d’adhésions « ne sont pas encore établis » par les pays membres.
La majorité des « membres actifs » soutiennent l’Algérie
« Pour l’instant, les pays membres ne se sont pas mis d’accord concernant les critères d’adhésion », notera M. Tebboune. Néanmoins, ce dernier, n’ pas caché son optimisme sur la question, en soulignant que les « membres actifs » de ce conglomérat, ont apporté leur soutien à la candidature de l’Algérie.
« Nous avons la Russie, l’Afrique du Sud et même le Brésil, avec l’ancienne président de ce pays et actuelle président de la Banque des BRICS, Mme Dilma Roussef qui nous soutienne et évidemment la Chine, qui ne cesse de plaider pour la cause algérienne et les opportunités que notre entrée peut offrir », détaillera le président Tebboune.
L’Inde n’a nullement été citée par le président Tebboune, ce qui confirme les informations indiquant son « hésitation » à accueillir de nouveaux membres.
Membre observateur : « le oui, mais » de Tebboune
Le président algérien, ajoutera que si les pays membres «s’accordent sur le critère de la majorité, eh bien, nous avons la majorité. S’ils disent que pour l’instant les portes du BRICS sont closent pour tout le monde, alors c’est leur affaire. On ne va pas s’imposer », a-t-il signifié. Et de préciser « Si l’option d’un pays observateur est mise sur la table, nous nous en contenterons, mais l’objectif premier, c’est adhésion », insistera M. Tebboune.
L’Algérie et la Chine veulent en finir avec l’« impérialisme unipolaire »
Toujours dans le sillage de l’adhésion aux BRICS, Abdelmadjid Tebboune, n’a pas manqué de rappeler que le « club des BRICS », est une organisation économique et politique, qui milite pour un nouvel mondial, loin de l’hégémonie occidentale et l’unipolarité actuelle.
« Avec nos amis de la Chine, on partage cette vision d’un monde multipolaire libéré l’impérialisme unipolaire. C’est dans cette optique, que nous voulons adhérer aux BRICS », précisera M. Tebboune.
S’agissant de l’adhésion à la banque des BRICS, le président Tebboune a confirmé que l’Algérie est désormais « actionnaire » à hauteur de 1.5 milliards de dollars au sein de cette banque, dont les fonds, dépassent selon le chef de l’Etat, la trésorerie de la Banque Mondiale. « Si notre adhésion est acceptée ou pas, de toutes les manières, l’Algérie est actionnaire de la Banque des BRICS et peut à tout moment se retrier », dira M. Tebboune.
R.B