La sous-directrice des cultures maraîchères et industrielles auprès du ministère de l’agriculture et du développement rural, Mme Maysoun Ben Cheikh El-Hussein, s’est exprimée ce jeudi sur les ondes de la chaîne 1, où elle a annoncé la création prochaine de la « banque des gènes ».
En effet, cet organisme selon l’intervenante sera chargé de « préserver la diversité biologique, et le champ d’activité de la banque de gènes sera plus large et ira au-delà des semences jusqu’aux empreintes génétiques, en préservant les caractéristiques originales de toutes les variétés ». Pour Mme Ben Cheikh El-Hussein, cette banque viendra en « à point » la banque nationale des semences, laquelle a été mise en place en 2021 et qui a, d’après l’invitée de la radio nationale, aidé à l’avancement du secteur des semences et plants, l’Algérie ayant pu atteindre l’autosuffisance en semences de céréales de toutes sortes.
« Nous avons relevé le défi de la pomme de terre, car nous produisons des semences de pomme de terre localement avec 4 à 5 variétés, et le pari est d’élargir le champ de production à d’autres semences. », s’est-elle en outre félicitée.
Cette institution devrait être inaugurée le 5 juillet prochain, avait indiqué le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Mohamed Abdelhafid Henni, lors des travaux d’une journée parlementaire sur «le rôle de la Banque nationale de semences dans la réalisation de l’autosuffisance à court et à moyen termes et la garantie d’une sécurité alimentaire durable », organisée au siège de l’Assemblée populaire nationale (APN) par la Commission de l’Agriculture, de la pêche et de la protection de l’environnement. La Banque devrait avoir une capacité de conservation de 80.000 souches.
R.B
