L’administration du président américain, Joe Bien, vient officiellement de formuler le souhait de réintégrer l’Unesco, six ans après l’avoir quitté sous l’ère de l’ex-président Donald Trump. En effet, c’est Mme Audrey Azoulay, Directrice générale de l’agence onusienne qui l’a indiqué ce lundi 13 juin, sur le site de l’Unesco. Ainsi et dans une note interne à l’organisation onusienne, dévoilée par l’agence AFP, que l’adjoint au Secrétariat d’Etat US, M. Richard Verma, a adressé la volonté des États-Unis à reprendre son siège au sein de l’Unesco. « Je souhaite vous informer, au nom du département d’État, que les États-Unis ont l’honneur de proposer un plan pour leur retour dans l’Unesco », a-t-il formulé. De son côté, la Directrice générale de l’organisation onusienne, s’est félicitée de ce « come back », en écrivain sur le site de l’institution qu’elle dirige « Si l’Unesco va bien, elle ira mieux encore avec le retour des États-Unis ». En ajoutant « C’est un grand jour pour l’Unesco, pour le multilatéralisme », a-t-elle poursuivi.
Pekin ne devrait pas s’y opposer
En principe, le retour des États-Unis devrait être une pure formalité, puisque le règlement de l’Unesco impose l’unanimité des voix des pays membres. Actuellement, Washington et Pekin entretiennent des relations fluctuantes, voire houleuses, ce qui pourrait laisser croire que l’Empire du milieu opposerait son véto. Or, la Chine, via son ambassadeur auprès de l’Unesco, Yang Jin, a précisé que son pays ne s’opposerait pas à ce retour. « La Chine est prête à travailler avec tous les États membres, y compris les États-Unis », a-t-il fait savoir, et ce, en dépit des relations tendues entre les deux superpuissances. Actuellement, plus de 40 pays ont soutenu la tenue d’un vote rapide sur le sujet et se sont montrés favorables à la réintégration américaine.
R.B