Le chef-lieu de wilaya de Bouira se caractérise par son état des routes, lequel est des plus désastreux. Ainsi, les dernières intempéries qui ont frappé la chef-lieu de la wilaya, ont mis à nu les carences du réseau routier et surtout les défaillances des services de la DTP et ceux de l’APC de Bouira.
En effet, plusieurs axes routiers ont été entièrement éventrés, offrant à la ville un visage des plus hideux. Les nids- de- poules et autres crevasses y sont légion. D’ailleurs, la commune de Bouira est surnommée à juste titre : la ville aux 1001 crevasses. Ainsi, du côté la déviation de la cité des 2×100 logements, laquelle conduit vers la sortie ouest de Bouira, on ne dénombre pas moins d’une dizaine de crevasses. Les automobilistes, sous peine de laisser leur châssis sur le bitume, sont contraints de rouler en premier et slalomer entre les divers trous béants qui jalonnent cette route. Du côté du quartier Haï El-Thaoura, et plus précisément la stèle symbolisant la carte d’Algérie, plusieurs nids de poules, ou carrément des crevasses se sont formées. Les automobilistes sont obligés de contourner du mieux qu’ils peuvent ces « champs de mines ». Les services de la DTP et l’APC de Bouira, ont une part non négligeable de responsabilité dans ce désastre routier, mais ils ne sont pas les seuls à blâmer. Les entreprises réalisatrices, au même titre que les organismes de contrôle, sont également pointés du doigt par l’opinion publique. En effet et dès l’obtention des marchés de réalisation de tel ou tel projet de réhabilitation, les entrepreneurs songent déjà à « l’offrir » en sous-traitance à une petite entreprise. C’est un procédé légal, qui fait travailler les petites entreprises et fait gagner de l’argent aux grandes. Cependant, certains projets sont sous-traités par des entreprises issues des mécanismes d’aides à l’emploi, c’est-à-dire, sans grande qualification. Enfin, Il y’a lieu de signaler que depuis 2005, le secteur des Travaux public à Bouira, a consommé plus de 60 milliards de dinars, pour un résultat plus que discutable.
R.B