Par R.B
Après des mois d’accalmie, le Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l’éducation (Cnapeste) de Bouira, a repris ce mardi 1er octobre 2024, le chemin de la protestation.
Ainsi, ce syndicat a organisé dans la matinée de ce mardi, un sit-in devant la direction de l’éducation (D.E), afin de dénoncer les « dérives » du premier responsable du secteur, tout en exigeant l’«ouverture immédiate» des voies de dialogue.
«Halte aux dérives!»
En effet, ils étaient plusieurs dizaines d’enseignants tous cycles confondus à se rassembler devant le siège de l’académie de Bouira, tenant des pancartes à la main, où il y’avait inscrit entre autres « Non à la marginalisation des enseignants», «Halte à l’injustice et au copinage», «Halte au mutisme de la direction de l’éducation!».
Lors de ce sit-in qui devait avoir au sein de la direction de l’éducation, mais faut de « portes ouvertes», il a été organisé devant la grille d’entrée, les protestataires ont exprimé leur «ras-le bol», quant à «politique de discrimination» selon leurs dires, exercée par la direction locale de l’éducation».
Selon M.Kamel Lamri, coordinateur local du Cnapeste, ce mouvement de grogne trouverait d’après lui, son origine dans « l’accumulation des dérives » du directeur de l’éducation de Bouira, qui est selon notre interlocuteur, «l’unique responsable» de cette situation qualifiée de catastrophique.
Le Cnapeste appel au «dialogue»
« Le directeur de l’éducation de Bouira à travers son inaction et sa politique de la sourde oreille face à nos revendications, nous a conduit à entamer ce mouvement de protestation. Nous sommes un syndicat de dialogue et d’apaisement, mais hélas, nous sommes contraint de hausser le ton pour faire entendre nos revendications», a-t-il affirmé lors de son intervention.
Au sujet des revendications exprimées, le coordinateur du Cnapeste citera entre autres «le flou qui entoure les transferts des enseignants», « des dépassements » dans le politique des affectations au niveau des établissements, ainsi que de «multiples dysfonctionnements», notamment selon M. Lamri, dans la surcharge des classes, les équipements et le transport scolaire, etc. Dans le but d’avoir sa version des faits, nous avons tenté de prendre attache avec le directeur de l’éducation de Bouira, mais ce dernier, était absent à son bureau et injoignable sur au téléphone.