Coût des catastrophes naturelles au Trésor public : Un montant astronomique révélé 

Les caprices de la nature et le catastrophes engendrées coûtent cher à l’Etat. Un chiffre astronomique vient, en effet, d’être révélé par le délégué national des risques majeurs auprès du ministère de l’Intérieur, Abdelhamid Afra : 35 milliards de dinars par an, tel est le montant que déboursent les pouvoirs publics en amont et aval d’un sinistre naturel. Ainsi, selon M. Afra qui s’est exprimé aujourd’hui sur les ondes de la Chaîne 1, ce montant va faire l’ « objet d’un rééquilibrage », et ce, avec la mise en place de la nouvelle loi relative aux risques majeurs. «  le nouveau projet de loi qui comprend des règles de prévention, d’intervention et de réduction des risques de catastrophe permettra de passer d’une approche de réaction et de gestion de crise à une approche prospective plus efficace et moins coûteuse », a-t-il fait savoir. En outre, l’invité de la première radio du pays, a indiqué que : « La décision d’élaborer un nouveau projet de loi relatif à une révision complète du système législatif des risques majeurs est intervenue après une série de forums, de réunions, de discussions et de consultations, en coordination avec tous les groupes concernés de chercheurs universitaires et de la société civile, en plus du secteur privé et de tous les secteurs ministériels concernés », expliquera M. Arfa.  Par ailleurs et face aux événements climatiques extrêmes, les prévisions météorologiques, quand bien même elles sont nécessaires, ne sont pas suffisantes, a estimé le Délégué national des risques majeurs, préconisant « l’impératif »d’accompagner lesdites prévisions «par un système d’alerte précoce, pour suivre l’évolution du phénomène et procéder à la prise des décisions qui s’imposent une fois le seuil du danger est atteint, lesquelles décisions pouvant traiter notamment de la fermeture des routes,  des  écoles et autres établissements et espaces publics ou même d’un appel aux citoyens pour rester chez eux pendant les pluies diluviennes», a-t-il conclu. 

R.B

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