La relative embellie financière que connaît le pays depuis fin 2021 et début 2022, grâce notamment à la hausse des prix des hydrocarbures, a permis le « dégel » de nombreux projets, qui étaient en stand-by depuis pratiquement dix ans. Ce jeudi, le secteur de la Jeunesse et des Sports, a connu deux importantes annonces : le déblocage des projets deux stades olympiques à Setif et Bejaïa. Ces deux projets, faut-il le rappeler, font partie d’une liste de sept projets de stades olympique et de football, inscrit dans le projet entre 2002 et 2009. Ainsi, a wilaya de Sétif a annoncé, la levée de gel sur le projet du nouveau stade de 50 000 place et la relance de l’étude pour sa réalisation. Un vieux projet inscrit au programme en 2009 et bloqué en phase de conception depuis 2015. Le cout ce cette future infrastructure, a été divulgué, mais visiblement, les services de la wilaya de Setif, se sont emmêlés les pinceaux, puisqu’ils ont avancé le montant de 125 milliards de centimes. Or selon certains observateurs avisés, ce coût est « dérisoire » par rapport au montant réel qu’un tel stade nécessite. Concernant le second projet débloqué, celui de Bejaïa de 40 000 places, il a été inscrit en 2002, puis gelé en 2014 en raison de la crise financière qu’a connue le pays sous l’ancien régime. L’enveloppe initiale prévue était de 45 milliards de centimes et extensible à 1300 milliards de centimes. Là encore et selon les mêmes observateurs, la coût réel d’un tel projet se situerait plutôt aux alentours des 2000 millards de centimes, soit 20 millards de dinars. Ainsi, après les stades de Baraki, Tizi- Ouzou et Douera, l’Algérie aura de nouveaux stades dans quelques années qui viendront s’ajouter aux riches infrastructures que possède l’Algérie.
R.B