Les cinq familles recasées temporairement depuis jeudi dernier au niveau de la bibliothèque communale de Draâ El-Mizan, à une quarantaine de kilomètres au sud de Tizi-Ouzou, suite aux pluies diluviennes de la fin du mois de février, attendent patiemment leur relogement dans des logements décents.
En effet et pour rappel, c’est suite à un affaissement survenu au contrebas de l’évitement de la ville en cours de réalisation tout près du village Kirouane, leurs habitations ont été sérieusement fissurées. Vendredi dernier, le wali de Tizi-Ouzou, M.Djilali Doumi, accompagné d’une forte délégation s’est rendu sur les lieux
Des instructions « fermes » données
Ce responsable a réuni toutes les autorités locales et des décisions ont été prises séance tenante en vue de les reloger dans l’immédiat d’autant plus que des dizaines de logements sociaux ne sont pas encore attribués au niveau du pôle urbain » premier novembre 1954″ communément connu sous le nom » mille logements Cosider ».
Ainsi et cours de cette réunion, des instructions fermes ont été données aux responsables de l’ADE pour réparer la conduite d’eau potable assurant la desserte vers Boghni du transfert d’eau du barrage Koudiat Acerdoune ( Bouira) vers les localités du sud de la wilaya dans les meilleurs délais possibles d’une part et mettre les moyens nécessaires pour poursuivre les travaux de cet axe routier dont les travaux ont pris un retard considérable, d’autre part .
Des familles tentent de « squatter » les logements
À noter que cet évitement a été projeté dans le but de dévier le passage des camions de gros tonnage qui transitaient par le centre ville causant d’énormes dégâts au réseau routier et provoquant des embouteillages monstres au point où les automobilistes vivent quotidiennement un calvaire intenable.
Signalons au passage que six familles ont tenté de squatter des logements dans ce site dans la nuit de vendredi à samedi. Fort heureusement, pour éviter, le scénario de mai 2001 lors des événements du Printemps noir lorsque des centaines de familles avaient illégalement occupé des logements sociaux où elles habitent jusqu’au jour d’aujourd’hui, de nombreux agents des corps de sécurité y ont été déployés et les ont délogées en un laps de temp trop court. Affaire à suivre….
A.O
