L’Algérie semble être en bonne position pour intégrer le groupe des BRICS, composé du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud.
C’est du moins ce que découle de la réunion des chefs de la diplomatie du groupe des BRICS, qui sont en conclave depuis jeudi au Cap, en Afrique du Sud, dans le but d’échanger et prospecter sur les possibilités de transformer les systèmes de gouvernance mondiale dominés par l’Occident. Ainsi, les échos favorables émanant du ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, et du vice-ministre chinois des Affaires étrangères, Ma Zhaozhou, laisse place à l’optimisme. « Plus de dix pays avaient exprimé leur intérêt à rejoindre le groupe », a fait savoir Sergueï Lavrov. Pour sa part, Ma Zhaozhou a dit « s’attend à ce que davantage de pays rejoignent la grande famille des BRICS », tous deux cités par le média Africanews. En mars dernier, le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, avait affirmé, que la demande d’adhésion de l’Algérie aux BRICS devrait être tranchée l’été prochain (aout, ndlr) à l’occasion de la réunion du groupe, soulignant que « la majorité des pays membres étaient favorables à l’adhésion de l’Algérie ». Compte tenu, notamment de sa place importante en tant que plus grand pays arabe et africain, premier exportateur de gaz en Afrique, quatrième plus grande économie en Afrique et exempte de dettes extérieures, le Président Tebboune avait précisé qu’il s’agissait là de « facteurs habilitant l’Algérie à rejoindre les BRICS ». A titre indicatif, les pays ayant formulé une demande d’adhésion aux BRICS sont l’Arabie saoudite, l’Algérie, l’Egypte, les Emirats arabes unis, Bahreïn, le Sénégal, la Syrie, le Soudan, la Tunisie, la Turquie, l’Argentine, l’Afghanistan, le Bangladesh, la Biélorussie, le Venezuela, le Zimbabwe, l’Indonésie, l’Iran, le Kazakhstan, le Mexique, le Nigeria, le Nicaragua, la Pakistan, la Thaïlande et l’Uruguay. Verdi en aout prochain, lors du sommet des chefs d’Etat du groupe.
R.B/AGENCES