Dans une démarche stratégique visant à rapprocher les pôles de formation aux enseignants et satisfaire les besoins territoriaux, le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, vient d’accéder à une doléance longtemps réclamée.
Ainsi, il a donné son feu vert à la création de 24 annexes d’Écoles Normales Supérieures (ENS) réparties sur l’ensemble du territoire national. La création de ces annexes, a été pour ainsi dire, une revendication soulevée depuis 2021.
Un maillage national renforcé
En effet, à travers cette décision, la carte de la formation des futurs enseignants se redessine. Avec l’ouverture prochaine de 24 nouvelles annexes d’Écoles Normales Supérieures (ENS), l’Algérie franchit une étape significative dans la démocratisation de l’accès à la formation pédagogique.
Ces nouvelles structures seront implantées dans les wilayas de Bouira, Khemis Miliana, Annaba, Batna, Bordj Bou Arreridj, Béjaïa, Djelfa, Chlef, Ghardaïa, Tébessa, El Tarf, Guelma, Jijel, Mascara, Médéa, Mila, Relizane, Skikda, Tlemcen, Oran, Sétif, Tissemsilt, Tiaret et Tizi Ouzou.
Ce déploiement territorial vise à répondre à une double exigence : pallier le déficit d’enseignants dans certaines régions et adapter la formation aux spécificités locales. En rapprochant les structures de formation des bassins d’emploi, le ministère entend également renforcer l’attractivité du métier d’enseignant et faciliter l’insertion professionnelle des diplômés.
Autonomie et excellence
Pour garantir leur efficacité, ces nouvelles annexes devront être dotées d’une structure administrative propre ainsi que de personnels qualifiés.
Cette autonomie organisationnelle leur permettra de développer leurs propres méthodes de gestion, de créer une dynamique interne forte et, à terme, de se hisser au niveau des grandes écoles supérieures déjà existantes. Le ministère mise sur cette nouvelle génération d’institutions pour insuffler une culture d’excellence dans l’ensemble du système éducatif supérieur.